L’offensive des 100 jours
Après l’échec des offensives allemandes du printemps 1918 (opération Michael, opération George et opération Blücher), l’Armée alliée, placée sous le commandement unique du Général Ferdinand Foch, lance la contre-offensive dès le 8 août. Cette période, qui se terminera le 11 novembre 1918, a été baptisée « l’Offensive des cent-jours ».
Les armes et les techniques sont maintenant réunies dans une tactique nouvelle : les sections d’infanterie avancent derrière les barrages roulants de l’artillerie, précédées des chars et des véhicules blindés. Les avions détruisent les cibles au sol et repèrent les positions ennemies ou la progression des troupes.
Le Général Ludendorff (général en chef de l’armée allemande) a qualifié la journée du 8 août de « jour noir de l’Armée allemande » parce qu’il venait de comprendre que l’Allemagne ne pouvait plus gagner la guerre.
Les armes et les techniques sont maintenant réunies dans une tactique nouvelle : les sections d’infanterie avancent derrière les barrages roulants de l’artillerie, précédées des chars et des véhicules blindés. Les avions détruisent les cibles au sol et repèrent les positions ennemies ou la progression des troupes.
Le Général Ludendorff (général en chef de l’armée allemande) a qualifié la journée du 8 août de « jour noir de l’Armée allemande » parce qu’il venait de comprendre que l’Allemagne ne pouvait plus gagner la guerre.
La troisième bataille de Picardie va se dérouler du 8 août au 8 septembre 1918 ; l’objectif est de réduire le saillant de Montdidier par deux armées franco-britanniques et dégager la voie Paris-Amiens. La ville tombe le 11 août aux mains canadiennes. Après cette bataille, le corps canadien devient partie intégrante de la première Armée britannique. Le corps canadien se distingue particulièrement lors des batailles de la Scarpe (du 26 au 30 août) et de la ligne Drocourt-Quéant (2 et 3 septembre).
C’est ensuite l’assaut contre la « ligne Hindenburg » derrière laquelle se sont repliées les troupes allemandes. Elle débute le 2 septembre pour se terminer le 11 octobre 1918. C’est une série de batailles comme Savy Dallon (10 septembre), Havrincourt (12 septembre), Vauxaillon (14 septembre) et Epehy (18 septembre), suivies des combats sur le canal du Nord (du 27 septembre au 1er octobre).
C’est ensuite l’assaut contre la « ligne Hindenburg » derrière laquelle se sont repliées les troupes allemandes. Elle débute le 2 septembre pour se terminer le 11 octobre 1918. C’est une série de batailles comme Savy Dallon (10 septembre), Havrincourt (12 septembre), Vauxaillon (14 septembre) et Epehy (18 septembre), suivies des combats sur le canal du Nord (du 27 septembre au 1er octobre).
Le 27 septembre débute l’attaque sur la position la plus forte de cette ligne. Le Général Currie a élaboré un plan audacieux et remarquable qui permet au corps canadien de traverser en entier le canal du Nord et d’ouvrir une brèche dans les trois lignes de défense allemandes.
De durs combats vont s’ensuivre jusqu’à la capture de Cambrai (du 27 septembre au 11 octobre) et le 11 octobre, le corps canadien atteint le canal de la Sensée. Les missions continuent encore par la prise du Mont Houy (29 octobre), la libération de Valenciennes (1er et 2 novembre) avant d’atteindre Mons, le jour de la signature de l’Armistice.
Cette offensive a cependant un prix : 45.000 pertes (morts, blessés et disparus) chez les Canadiens.
De durs combats vont s’ensuivre jusqu’à la capture de Cambrai (du 27 septembre au 11 octobre) et le 11 octobre, le corps canadien atteint le canal de la Sensée. Les missions continuent encore par la prise du Mont Houy (29 octobre), la libération de Valenciennes (1er et 2 novembre) avant d’atteindre Mons, le jour de la signature de l’Armistice.
Cette offensive a cependant un prix : 45.000 pertes (morts, blessés et disparus) chez les Canadiens.