Le 1er Gordon Highlander occupait ses tranchées depuis 8h du matin. Ses positions partant de « La Bascule », couraient le long des routes Mons-Binche et Mons-Givry, ainsi que sur le versant du Mont Panisel qui fait face à la route.

Dans le prolongement des Gordons, le 2e Royal Scots prend position dans les tranchées que les soldats ont creusées sous les bosquets le long de la route de Beaumont, au-delà du carrefour de « la Barrière ». Les positions du Royal Scots étant trop étendues, une compagnie de South Strafford vint remplir la brèche ouverte au centre du dispositif vers 14h30.

À 16h, ils reçoivent en outre du renfort de deux compagnies des Royal Irish Riffles. À 14h30, l’attaque commence, mais les Allemands ne font que tâter le terrain. Il s’agit d’une prise de contact. Ce n’est que vers 16h que le bataillon est pris sous un violent bombardement d’artillerie qui s’étend progressivement à toute la ligne de défense. Ce bombardement ne cessera qu’avec l’obscurité.
Les combats d’infanterie, par rapport aux autres secteurs, ne revêtirent que le caractère d’escarmouches. Ce fut essentiellement autour d’un café appelé « la crèmerie » que le combat fut violent. À cet endroit les Gordons avaient posté, derrière une haie, une mitrailleuse qui causa des pertes sensibles aux assaillants.

Les combats cessèrent vers 20h, le calme n’étant plus troublé que par quelques coups de feu sporadiques. À l’obscurité, les Irish Guards vinrent renforcer les positions et s’établirent à couvert de la route Mons-Givry. Ils décrochèrent vers 21h. À 21h10, le 2e Royal Scots reçut un message émanant du Q.G. ordonnant aux compagnies d’être prêtes à se replier à 22h30. La compagnie C du Royal Irish Rifle intercalée dans les positions du 2e Royal Scots reçut l’ordre de se mettre sous la dépendance du bataillon. À 22h30, les compagnies, en commençant par la droite, décrochèrent en bon ordre et se concentrèrent en colonnes. La retraite se passa sans incident.