2. Le pont-route
Nous nous trouvons dans la partie gauche du saillant, défendu par le 4e Royal Fusilier. Le saillant était constitué par le coude du canal.
Le 4e Royal Fusilier (9e brigade – 3e division – IIe corps d’armée) défendait les positions comprises entre le pont-route de Nimy et la gare de Mons, elle comprenait 4 ponts :
- le pont-route de la porte du parc
- le pont-levis de l’écluse n°6
- le pont-rail de la ligne Paris-Bruxelles
- le pont-route de la chaussée de Bruxelles
Les Britanniques s’étaient retranchés derrière les défenses constituées de barricades de sacs de sable et de matériaux les plus divers. Ils étaient en outre avertis de la progression des troupes allemandes par le téléphone de la halte de Nimy-Maisières ce qui leur permettait de prendre toutes les dispositions de combat (la halte de Nimy-Maisières existe toujours, elle se trouve au-delà du canal, après le pont-rail). Le pont-route et le pont-rail étaient défendus par la compagnie C du capitaine ASHBURNER et par deux mitrailleuses sous les ordres du lieutenant Maurice DEASE. Le pont-levis et le pont-route de la porte du parc étaient défendus par la compagnie D du capitaine BYNG et appuyée par la 107e batterie R.F.A.
Le 23 août, dès 8h30, le 84e I.R. du Schleswig-Holstein approche des ponts, après une préparation d’artillerie. C’est le début de la bataille qui durera jusqu’à 14h. Les premières attaques allemandes sont repoussées, mais à 11h, les Allemands attaquent en force. Les Britanniques répondent par un tir rapide et très précis. Les soldats britanniques de l’armée régulière étaient capables de tirer, en moyenne, 15 coups de fusils à la minute et certains soldats d’élite, même 20 coups, cela s’appelait «the mad minute».
Les Allemands subissent de très lourdes pertes et font intervenir leur artillerie et les effets de l’attaque commencent à se faire sentir. Les pertes britanniques commencent à augmenter. Le second lieutenant MEAD, envoyé en renfort avec quelques hommes, est aussitôt blessé à la tête, se fait soigner, reprend immédiatement son poste et se fait aussitôt tuer. Le capitaine ASHBURNER est lui-même blessé, de même que le capitaine FORSTER, qui se trouvait à sa droite.
Les Allemands subissent de très lourdes pertes et font intervenir leur artillerie et les effets de l’attaque commencent à se faire sentir. Les pertes britanniques commencent à augmenter. Le second lieutenant MEAD, envoyé en renfort avec quelques hommes, est aussitôt blessé à la tête, se fait soigner, reprend immédiatement son poste et se fait aussitôt tuer. Le capitaine ASHBURNER est lui-même blessé, de même que le capitaine FORSTER, qui se trouvait à sa droite.