13. L’école des soeurs
Avoir de bonnes notes ou parfois…des fausses !
Si les bâtiments actuels n’apparaissent pas très anciens au premier regard, une intéressante pierre gravée intégrée à la façade de l’immeuble rappelle que ce lieu est dédié depuis plus de 125 ans à l’aide à la jeunesse.
L’inscription « Asile de l’enfance » qu’elle porte, combinée aux armoiries de la famille de Robersart, suggère, en effet, qu’un jardin d’enfants y fut établi à la toute fin du XIXe siècle avec l’aide du comte Albert de Robersart († 1900), bourgmestre de la localité. Le terme d’asile doit se comprendre au sens étymologique du terme, à savoir comme un « refuge » destiné à accueillir les jeunes enfants en âge préscolaire dont les parents travaillaient.
L’accueil des enfants fut confié à des religieuses : sans doute les Filles de la Sagesse. Implantée en Belgique depuis 1846, et à Mons dès 1852, la congrégation religieuse féminine des Filles de la Sagesse, toujours existante, administra plusieurs écoles élémentaires dans la région (à Mons, Ghlin, Saint-Symphorien…).
D’école maternelle, l’institution évolua en école primaire pour filles avec une classe unique pour les 6 années primaires. Les soeurs quittèrent Nouvelles en juin 1949.
Les anciennes élèves du village se souviennent encore des deux soeurs de l’époque : soeur Florentine et soeur Saint-Jean-Baptiste.
L’asbl Les Gentianes fit l’acquisition du bâtiment en 1982.
Comme c’était le cas pour chaque village, Nouvelles possédait jadis sa ‘’musique’ : La Royale Fanfare de Nouvelles créée en 1902 à l’initiative du Baron Pycke de Peteghem qui fit appel à Omer Coupremanne, un musicien du village formé à la Musique des Guides.
Très rapidement, la RFN s’imposa comme une des meilleures formations de la région.
Vers 1935 Emile Delbauve lui succéda. Sous sa direction, la fanfare décrocha le 1° prix au prestigieux concours provincial du Hainaut à Charleroi en 1948.
De 1940 à 45, Ernest Tromont assura l’intérim durant la captivité d’E. Delbauve dans les camps allemands. La RFN organisa de nombreux
bals, soirées théâtrales et concerts au profit des soldats nouvellois prisonniers en Allemagne.
Enfin, en 1950 c’est un jeune chef qui reprit la baguette, Francis Genique, lui aussi bardé de diplômes : 1° prix de trompette, de transposition et de percussion en plus d’être professeur aux Académies de Mons, Binche et La Louvière…
Le 12 juillet 1952, pour fêter dignement le cinquantenaire de la phalange, la population de Nouvelles se cotisa pour installer un vitrail dans l’église du village.
La Royale Fanfare de Mons joua ses dernières notes en 1960.
Si les bâtiments actuels n’apparaissent pas très anciens au premier regard, une intéressante pierre gravée intégrée à la façade de l’immeuble rappelle que ce lieu est dédié depuis plus de 125 ans à l’aide à la jeunesse.
L’inscription « Asile de l’enfance » qu’elle porte, combinée aux armoiries de la famille de Robersart, suggère, en effet, qu’un jardin d’enfants y fut établi à la toute fin du XIXe siècle avec l’aide du comte Albert de Robersart († 1900), bourgmestre de la localité. Le terme d’asile doit se comprendre au sens étymologique du terme, à savoir comme un « refuge » destiné à accueillir les jeunes enfants en âge préscolaire dont les parents travaillaient.
L’accueil des enfants fut confié à des religieuses : sans doute les Filles de la Sagesse. Implantée en Belgique depuis 1846, et à Mons dès 1852, la congrégation religieuse féminine des Filles de la Sagesse, toujours existante, administra plusieurs écoles élémentaires dans la région (à Mons, Ghlin, Saint-Symphorien…).
D’école maternelle, l’institution évolua en école primaire pour filles avec une classe unique pour les 6 années primaires. Les soeurs quittèrent Nouvelles en juin 1949.
Les anciennes élèves du village se souviennent encore des deux soeurs de l’époque : soeur Florentine et soeur Saint-Jean-Baptiste.
L’asbl Les Gentianes fit l’acquisition du bâtiment en 1982.
En avant la musique…la fanfare de Nouvelles
Max Coupremanne, dans un opuscule édité par Novella en 2002 raconte l’histoire de la Royale Fanfare de Nouvelles.Comme c’était le cas pour chaque village, Nouvelles possédait jadis sa ‘’musique’ : La Royale Fanfare de Nouvelles créée en 1902 à l’initiative du Baron Pycke de Peteghem qui fit appel à Omer Coupremanne, un musicien du village formé à la Musique des Guides.
Très rapidement, la RFN s’imposa comme une des meilleures formations de la région.
Vers 1935 Emile Delbauve lui succéda. Sous sa direction, la fanfare décrocha le 1° prix au prestigieux concours provincial du Hainaut à Charleroi en 1948.
De 1940 à 45, Ernest Tromont assura l’intérim durant la captivité d’E. Delbauve dans les camps allemands. La RFN organisa de nombreux
bals, soirées théâtrales et concerts au profit des soldats nouvellois prisonniers en Allemagne.
Enfin, en 1950 c’est un jeune chef qui reprit la baguette, Francis Genique, lui aussi bardé de diplômes : 1° prix de trompette, de transposition et de percussion en plus d’être professeur aux Académies de Mons, Binche et La Louvière…
Le 12 juillet 1952, pour fêter dignement le cinquantenaire de la phalange, la population de Nouvelles se cotisa pour installer un vitrail dans l’église du village.
La Royale Fanfare de Mons joua ses dernières notes en 1960.