14. L’école et le monument aux morts
1789…une révolution à Nouvelles : le premier « instituteur » arrive...
La première trace d’une instruction organisée dans le village remonte à 1789, lorsque les habitants obtinrent des abbés de Saint-Ghislain et de Crespin, principaux bénéficiaires de la dîme dans le village, l’envoi d’un vicaire chargé de dispenser des cours élémentaires, relevant autant du catéchisme que de l’apprentissage des notions de base (lecture, écriture, calcul).
À Nouvelles, l’enseignement public n’apparaît que dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’ouverture d’une école intégrée à la maison communale, située rue du Comte (n° 12 et 14). Devenu rapidement trop exigu, le local de classe nécessita des agrandissements. Composé jusque-là d’un rez-de-chaussée, le bâtiment fut alors exhaussé d’un premier étage en 1900-1901, transformation que reflète encore l’aspect actuel de l’habitation de la rue du Comte.
En 1974, l’étage du bâtiment sera aménagé en salle des fêtes.
De facture sombre, le monument se distingue par la sculpture de la Liberté entravée de René Harvent sculpteur montois (1925-2004.)
Derrière le muret se trouve le tilleul du centenaire. Le 1° fut planté en 1930 (centenaire de la Belgique). Atteint d’une maladie, il fut abattu le 13 février 2020 et remplacé par le jeune tilleul actuel.
La première trace d’une instruction organisée dans le village remonte à 1789, lorsque les habitants obtinrent des abbés de Saint-Ghislain et de Crespin, principaux bénéficiaires de la dîme dans le village, l’envoi d’un vicaire chargé de dispenser des cours élémentaires, relevant autant du catéchisme que de l’apprentissage des notions de base (lecture, écriture, calcul).
À Nouvelles, l’enseignement public n’apparaît que dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’ouverture d’une école intégrée à la maison communale, située rue du Comte (n° 12 et 14). Devenu rapidement trop exigu, le local de classe nécessita des agrandissements. Composé jusque-là d’un rez-de-chaussée, le bâtiment fut alors exhaussé d’un premier étage en 1900-1901, transformation que reflète encore l’aspect actuel de l’habitation de la rue du Comte.
L’école actuelle date de 1941
L’accroissement démographique, léger mais constant durant la première moitié du XXe s. (de 303 habitants en 1880, on passe à 352 en 1947), et la loi de mai 1914 décrétant l’instruction obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 14 ans, amenèrent la commune à concevoir un projet de plus grande ampleur : celui du bâtiment scolaire que nous connaissons aujourd’hui. Décidée en 1937, la construction de la nouvelle école et de la nouvelle maison communale, fut dessinée par l’architecte Fernand Ronval, de Pâturages. Sa réalisation fut attribuée à l’entreprise Laurent Frères de Beloeil. Édifié entre 1939 et le début de 1941, le bâtiment privilégie la fonctionnalité et montre une architecture intéressante, d’inspiration moderniste.En 1974, l’étage du bâtiment sera aménagé en salle des fêtes.
Novella sur la façade
Seule concession à l’ornement dans cette façade pour le moins sobre, un blason de pierre portant l’inscription Novella est intégré au fronton de l’édifice. Les armoiries reproduisent, de manière approximative, un sceau échevinal de Nouvelles daté de 1644, aux armes d’Isabeau Amand, fille de Simon, seigneur de Nouvelles. Les premières mentions connues d’un mayeur, d’échevins et d’un sergent (police) remontent à la charnière des XIVe et XVe siècles, mais le village devait disposer d’une administration communale sans doute bien avant. Comme le suggère le sceau figuré sur la façade de l’école, les édiles communaux resteront longtemps dépendants des seigneurs successifs de Nouvelles.Le monument aux morts
Devant vous, sur la pelouse, se trouve le monument aux morts de 1940-1945 érigé, en mémoire aux trois victimes de la guerre. Dans l’église, un vitrail leur est également consacré.De facture sombre, le monument se distingue par la sculpture de la Liberté entravée de René Harvent sculpteur montois (1925-2004.)
Derrière le muret se trouve le tilleul du centenaire. Le 1° fut planté en 1930 (centenaire de la Belgique). Atteint d’une maladie, il fut abattu le 13 février 2020 et remplacé par le jeune tilleul actuel.