Ce circuit tracé par ProVélo et la Maison des Cyclistes de Mons relie la Grand-Place de Mons au
SILEX'S, le centre d'interprétation du site archéologique des Minières néolithiques de Spiennes,
classé par l'UNESCO. Un site exceptionnel dont le point fort est la descente dans une minière
(uniquement sur réservation préalable au +3265335580).
Le trajet aller, entre Mons et le SILEX'S est le plus direct possible ; le retour vous propose un léger
détour par les voiries peu fréquentées des...
Ce circuit tracé par ProVélo et la Maison des Cyclistes de Mons relie la Grand-Place de Mons au
SILEX'S, le centre d'interprétation du site archéologique des Minières néolithiques de Spiennes,
classé par l'UNESCO. Un site exceptionnel dont le point fort est la descente dans une minière
(uniquement sur réservation préalable au +3265335580).
Le trajet aller, entre Mons et le SILEX'S est le plus direct possible ; le retour vous propose un léger
détour par les voiries peu fréquentées des villages des environs immédiats de Mons.
Un itinéraire conçu par PRO VÉLO asbl
Maison des Cyclistes du Hainaut (point vélo) à Mons. Source :
http://www.provelo.org/fr/tour/idees-balades/minieres-neolithiques-spiennes
La Grand-Place
Bordée de terrasses, de restaurants et de cafés, elle constitue le point névralgique de la cité.
Toute en pavés, ornée d'élégantes façades, la Grand-Place de Mons transporte dans le temps. Spacieuse, presque aérienne, elle figure parmi les plus belles places de Belgique et se révèle avant tout comme l'une des plus animées.
Convivialité assurée
« Vivante », c'est le premier mot qui vient à l'esprit lorsque l'on pense à la Grand-Place de Mons. Sa convivialité et son dynamisme frappent quiconque n'a jamais mis les pieds dans la capitale hennuyère. Bordée de terrasses, de restaurants et de cafés, elle constitue le point névralgique de la cité. On s'y donne rendez-vous pour faire du shopping dans le quartier commerçant tout proche, pour partir à la découverte des plus beaux édifices montois dont elle est entourée ou tout simplement pour s'y poser et contempler. Installé confortablement en terrasse, on peut passer des heures à admirer les façades qui la composent. Tantôt colorées, tantôt plus pâles, gothiques, néoclassiques ou d'influence espagnole, ses façades historiques constituent un magnifique panorama architectural du Xve siècle à nos jours.
Un livre d'architecture
Au centre, à-même le pavé, l'anneau en pierre bleue symbolise les 19 communes de Mons. C'est aussi dans cette arène que ce déroule le mythique combat entre Saint-Georges et le Dragon chaque dimanche de la Trinité. Bien sûr, l'hôtel de ville retient l'attention de tous les amoureux d'architecture. Cette perle gothique surmontée d'un campanile baroque est l'œuvre de Mathieu de Layens, auteur également de l'hôtel de ville de Louvain. Inachevé, il ne possède qu'un seul étage. Pourtant sa carrure étonne. Tel qu'il se dresse, il domine toutes les autres constructions voisines. Et puis, il y a ce petit singe en façade qui adore qu'on lui caresse le crâne ! Est-ce l'œuvre d'un forgeron, une enseigne de taverne ? Bien malin celui qui peut prétendre savoir d'où il vient. Une caresse de la main gauche sur la tête délivrerait une année de bonheur. Ça vaut le coup d'essayer...
Havre de paix
A l'arrière de l'hôtel de ville, un passage voûté mène au jardin du Mayeur. Là, l'agitation urbaine laisse place à une quiétude rare. Le temps s'arrête pour laisser parler la nature. Dans un tout petit écrin, hêtre pourpre, tilleuls, marronnier ou encore paulownia étendent leurs branchages et laissent entrevoir quelques joyaux. Les toits du centre-ville se dessinent, le beffroi resplendit. C'est fou ce que cet îlot de paix peut transporter loin, très loin. Au cœur du jardin, la sculpture du Ropieur, œuvre de Léon Gobert, éclabousse gentiment les passants. Elle symbolise le « gamin » de Mons et l'inaltérable bonne humeur des Montois. Point de départ idéal d'une visite à Mons, le jardin du Mayeur résume à lui seul toutes les richesses et facettes de la cité.
3Silex's
Silex's
Centre d'interprétation des minières néolithiques de Spiennes
Le Musée Silex's emmène les curieux à la découverte d'une des plus anciennes minières de silex au monde.
A six kilomètres de Mons, le Musée Silex's de Spiennes, emmène les curieux à la découverte d'une des plus anciennes minières de silex au monde.
Un patrimoine d'exception
Les minières de Spiennes font partie de ces pépites qu'on aurait envie de garder rien que pour soi tant leur histoire se révèle exceptionnelle. Il y a 6 000 ans, l'homme préhistorique a exploré les sous-sols de la commune pour en extraire le silex. L'ère du néolithique, « nouvel âge de pierre », marqua un changement dans le mode de vie des groupes humains qui se tournèrent vers de nouveaux modèles basés sur l'agriculture et l'élevage. Dans la région de Mons, entièrement recouverte de feuillus à l'époque, ils ont dû défricher pour installer leurs troupeaux. En creusant à quelques centimètres du sol, ils tombèrent à Spiennes sur des bancs entiers de silex ! Une roche particulièrement résistante avec laquelle ils purent confectionner leurs outils. En 2 000 ans, ils vont creuser des milliers de puits dont quelques-uns sont encore aujourd'hui quasiment intacts.
Une véritable expérience
Tout comme les pyramides de Gizeh, les minières de Spiennes sont reconnues au Patrimoine mondial de l'Unesco au titre du « Génie Humain ». Disons qu'il s'agit de la plus haute distinction délivrée par l'organisation. Le « must du must » en trois mots. C'est cette ingéniosité et cette incroyable histoire que propose de vivre le Musée Silex's à Spiennes. Plus qu'une simple visite, Silex's invite à l'expérience. D'abord en se baladant en surface, au cœur d'un écrin vert, dans un paysage presque lunaire où une quantité étonnante de silex jonche encore le sol. Puis en visitant l'espace muséal pour comprendre l'histoire du site et les techniques mises en place par l'homme du néolithique. Ce dernier pouvait extraire des dalles de silex pesant parfois plusieurs centaines de kilos ! Les fouilles opérées depuis le XIXe siècle ont mis au jour des milliers d'objets : haches, lames, poteries mais aussi des restes de faune et de squelettes. Grâce à sa zone de fouilles, son espace de projection et son parcours scénographique, l'espace muséal aborde les différentes facettes du site archéologique.
Descente en sous-sol
Sur réservation, le visiteur peut également descendre dans la minière originelle. Accompagné par un guide, il emprunte le même chemin que l'homme du néolithique ! Une échelle mène au puits situé à 10 mètres de profondeur. Imaginez marcher sur les pas de l'homme préhistorique... Sous sol, on comprend comment ces minières furent taillées dans la craie et pourquoi certaines sont comblées jusqu'à la voûte quand d'autres sont plus aérées. On apprend également pourquoi les puits sont si proches les uns des autres et comment concrètement nos ancêtres les exploitaient. Peu avares en anecdotes, les guides rendent la visite de ce site vieux de 6 000 ans particulièrement vivante. Évasion et émotion garanties !
Le Cimetière de Saint-Symphorien
Ici reposent, presque main dans la main, 229 soldats du Commonwealth et 284 soldats allemands.
Ennemis dans la bataille, unis dans la mort. Telle pourrait être la devise du cimetière militaire de Saint-Symphorien à Mons. Ici reposent presque main dans la main 229 soldats du Commonwealth et 284 soldats allemands.
Jardin de la paix
Deux étoiles au guide Michelin, le cimetière de Saint-Symphorien rivalise avec les plus grands sites touristiques belges. Et pour cause. Nulle part ailleurs en Europe, on ne trouve trace d'un tel site de mémoire. Plus qu'un cimetière, on peut parler ici d'un champ de repos ou d'un jardin de la paix tant l'environnement fait penser à un parc botanique. Composé de petits îlots de verdure, le cimetière militaire de Saint-Symphorien multiplie les ambiances et zones de recueillement. Des conifères en tout genre font face à quelques essences plus rares comme le cerisier du Japon. Mais derrière ces hautes futaies se cache surtout une histoire hautement symbolique.
Cimetière pour tous
En 1916, alors que la ville de Mons est occupée, un soldat allemand erre dans les champs à la recherche d’un terrain pour enterrer les restes des corps de ses camarades tombés pendant la première bataille de Mons en août 1914. Il croise par hasard Jean Houzeau De Lehaie, éminent botaniste Montois qui décide de venir en aide au soldat. Le Belge propose de lui céder une ancienne carrière à la seule condition qu’elle devienne un cimetière pour toutes les nationalités, sans exception. Cette solution acceptée par les Allemands et négociée avec les autorités locales, permit de rassembler dans une même nécropole tous les combattants sans distinction.
Unis dans la mort
Ainsi sur l'obélisque qui fait face à la croix du sacrifice, on peut lire l’inscription suivante : « In memory of the German and English soldiers who feu in the action near Mons on the 23rd and 24th August 1914 ». The German and English soldiers… Aussi incroyable que cela puisse paraître, le cimetière militaire de Saint-Symphorien rassemble des combattants de patries ennemies. Ici, pas de carré allemand ou de carré britannique. Le lieutenant Maurice James Dease du 4e Bataillon des Royal Fusiliers, premier soldat à avoir obtenu la Victoria Cross est inhumé à quelques pas de Niemeyer, premier récipiendaire allemand de la Croix de fer.