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L' Art habite la Ville

Cyclotouriste ,  Pédestre à Mons
10.1 km
Aller simple
Pédestre
3h
Facile
  • « L’Art habite la Ville » transforme Mons en un musée à ciel ouvert grâce à une centaine d'œuvres urbaines à découvrir en centre-ville et dans les villages de la périphérie. Des artistes du monde entier ont créé des œuvres emblématiques appuyant un peu plus le statut de Mons comme Capitale Wallonne de la Culture.

    Redécouvrez la ville et ses fresques monumentales qui rendent la culture accessible à tous!

    Bonne balade!
  • Dénivelé
    124.12 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Laurence Vray - " Instant suspendu"
Etude du Notaire Franeau, Rue d'Enghien 19
Photographie

Photographe, Laurence Vray allie une sensibilité « intime» - car loin des éclats de la mode. Elle procède, avec autant de rigueur que de retenue, à dévoiler une intimité possible avec le monde. La légèreté de son regard est grave et la gravité de ses vues est légère. Ainsi, par un paradoxe dont elle a longuement construit le secret, elle compose avec une assidue simplicité : une oeuvre pour la paix. Artiste montoise, Laurence capture l'intime et la légèreté et nous le transmet. Ses premières séries photographiques, Laurence Vray les consacre au « photo-reportage» lors de ses séjours au Maroc, en Inde, à Cuba ou au Népal. Les habitants de ces régions, leurs artisans, leurs religieux ... deviennent les acteurs de cette sublimation.
Actuellement, comme une remontée dans le temps, un retour au lieu premier, Laurence Vray travaille sur la thématique de l'eau et des eaux-mères. Véritable baignade silencieuse, cette série nous offre une parenthèse solitaire explorant les résonances de l'eau, ses cours et ses flux. La photographe joue sur les oppositions entre présence et absence, solitude et compagnie, féminité et masculinité, fragilité et inaltérabilité de cet élément originel. Le focus est aussi mis sur les eaux mères, où le temps n'est pas encore linéaire, où la lumière joue encore de ses ombres entre les parois utérines, où la vie est en pure relation amoureuse...
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2 Atelier Pica Pica - "Panorama"
Lieu de l'oeuvre: passage Victor Hugo

Atelier Pica Pica est un collectif multidisciplinaire composé de Boris Magotteaux, Manuel Falcata, Jérome Degive, vivant et travaillant à Liège. Le collectif a réalisé une mosaïque émaillée, passage Victor Hugo, représentant des silhouettes extraites de l’univers urbain montois. Ensemble, les profils énigmatiques forment un portrait impressionniste de la cité. L’œuvre est une invitation à deviner ou à chercher l’objet de ces ombres dans la ville elle-même.
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3 Hell'o - "Folks"
Hell’O est un duo d’artistes belges, Jérôme Meynen et Antoine Detaille. Issu de l’univers du graff, ils ont laissé derrière eux lettrage et bombes aérosol pour le papier, la peinture, le dessin à l’encre, et l’installation. Détournant les symboles de nos traditions mystico-ésotériques, les confiant aux héros des cartoons et bédés, les graffitant dans nos rues et les virtualisant sur le web, le collectif belge Hell’O Monsters nous jette un sort. Un regard ironique sur nos us et coutumes d’humanoïdes civilisés qui prend corps dans leur fresque vivante et illuminée sur le thème du « Doudou ».
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4 Torre de saber / Kobra
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5 Olivier Sonck - Ivre d'histoires
Olivier Sonck est un artiste belge lié à Mons par ses études aux Arts2. Il travaille depuis sa formation dans l'artisanat de l'image par le biais de la gravure et de la sérigraphie et donne cours comme professeur dans diverses écoles. Sa passion depuis quelques années ? Les mots. « Je m'intéresse à leur sens, à la manière dont on les prononce mal et au résultat que cela donne après un passage dans des oreilles distraites. J'en fais des objets, souvent imprimés, marqués sur des matières froides comme le métal, inertes comme le plomb, brillantes comme le cuivre mais aussi plus chaudes et (parfois) réconfortantes comme le bois. »
Pour ce projet, il réalise une série d'ateliers autour des souvenirs d'enfance en deux temps : d'abord avec vingt détenus (dix hommes et dix femmes) et ensuite avec les voisins du centre pénitentiaire (résidents, étudiants,travailleurs etc). Le résultat ? Une fresque littéraire pleine d'authenticité, de poésie, peinte sur le mur extérieur du centre pénitentiaire à la peinture. Elle évoluera au gré du temps et des conditions météorologiques.
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6 Le Dragon / Zësar Bahamonte
Zesar Bahamonte est né en périphérie de Séville, en Espagne. A l'âge de 19 ans, il s'installe dans la capitale où, non seulement il étudie à l'École des Arts de Séville, mais il entre également en relation avec des mouvements sociaux et culturels de bricolage. Une démarche qui le définira plus tard en tant qu'artiste. Après une année à Barcelone, où il renoue avec son amour pour la peinture dans les rues, il déménage et s'installe à Montevideo, en Uruguay. Là-bas, il se développe en tant que muraliste professionnel, participe à plusieurs festivals d'art de rue, expose dans des galeries et peint en direct aux côtés de divers musiciens (d'une peña flamenca à un groupe de musique électronique) et, surtout, il continue à peindre dans les rues où il poursuit sa quête de style et de technique.

Zesar nous a déjà fait le plaisir de réaliser la grande fresque de Saint-Georges dans la rue du Grand Jour. C’est donc tout naturellement que nous avons invité Zesar à nous créer sa version du dragon. Car que serait Saint-Georges sans le dragon.
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7 Zesar Bahamonte - Saint-Georges
La figure de saint Georges m'est familière depuis longtemps grâce à d'autres artistes, peintres et musiciens, qui l'ont représenté et chanté. C'était un défi pour moi de faire un dessin en relation avec un personnage issu d'une histoire religieuse, car ce n'est pas habituellement mon style. Mais j'ai vite compris que la culture et la tradition d'un lieu sont très importantes et passent par d'autres lieux, l'amour du lieu où vous avez grandi, l'amour des gens qui vous entourent dans ce lieu, la nostalgie de vos expériences durant votre vie là-bas, etc ... D'ailleurs, j'ai connu Saint Georges dans d'autres cultures ( Sant Jordi en Catalogne, Sao Jorge au Brésil ...) et il m'a toujours transmis des sentiments positifs. Le dessin de l'esquisse de la fresque a été un processus magnifique et je suis très fier de pouvoir partager cette œuvre avec les habitants de Mons et de pouvoir emporter un peu de leur culture dans mon expérience."
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8 Arts² - Tunnel de la Paix
L’atelier de Dessin d’Arts2, école supérieure d’Arts située à Mons, a décidé de s’attaquer à ce long tunnel qui relie la ville au lieu-dit le Champ de Mars. Comme dans d'autres endroits portant ce nom, les Champs de Mars à Mons ont été utilisés pour des activités. Et c’est donc la thématique de la Paix que les étudiants vont développer leur fresque. Une vingtaine d’étudiants partageront avec vous leur vision de la paix en 2023.
Ils ont été accompagnés par l’artiste belge Piet Rodriguez, bien connu pour ses fresques monumentales.
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9 Noir Artist - "Don't sleep on your dream"
Façade du Delhaize - Rue de Nimy 117-121
Fresque murale

Projet : NOIR Artist apportera sa touche de figuration surréaliste au projet

NOIR Artist est un artiste plasticien et peintre muraliste belge (Liège) formé à Saint-Luc Liège. Il réalise des toiles ainsi que des fresques murales sur à peu près tous les formats
et supports. Mais toujours en nuances de NOIR. Ou presque, puisque la couleur et l'or s'invitent aussi désormais dans son univers. Peintures, dessins, fresques monumentales, art mural, trompe l'oeil, décoration et design urbain, ce travail « au noir » laisse peu de regards indifférents. Inspiré par la pub, le pop art, l'art baroque ou encore la calligraphie, NOIR Artist décline avec grâce ses obsessions picturales hyperréalistes et ses envolées plus abstraites.
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10 Andrea Ravo Mattoni
Pas de dessin préparatoire, le remplacement des couleurs à l'huile par l'utilisation de spray et une intervention directe sur le mur : c'est l'extraordinaire modus operandi d'Andrea Ravo Mattoni.

À l'aide de l'intelligence artificielle, Ravo a créé une œuvre entre clair et obscur sur la retraite aux flambeaux.
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11 Pierre Liebaert - "Je crois aux nuits"
Lieu de l’Œuvre : rue de Nimy-Cour du 106

Pierre Liebaert est un photographe belge actuellement basé à Bruxelles. Il est diplômé de l’École Supérieure des Arts de l’image « Le 75 » à Bruxelles. Il est régulièrement exposé lors de festivals ou au sein d'institutions muséales. Une de ses séries intitulée « Macquenoise » fût remarquée par le site américain Photo-eye comme l'un des 26 meilleurs ouvrages de l'année 2013. En 2015, à Mons, il participe à la mission photographique IN/OUT et photographie Patti Smith lors de sa visite de l'exposition Verlaine Cellule 252 au BAM. Très souvent immersif, ses projets sont souvent à long terme et le dévorent. Pour « Je crois aux Nuits », il explore des territoires où subsistent encore de fragiles traditions. Son intérêt se pose là où la tragédie se pare de lumière. Le chant fantasmé des castrats, l'œuvre incarnée du Caravage, l'intransigeance des Primitifs flamands, l'universalité des figures carnavalesques, le parfum humide du bois vermoulu, la solennité des processions et la vulnérabilité de nos organes sont autant de fragments qu'il ne cesse de vouloir rassembler.
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12 Storytelling / Godmess et Thirdrua
GODMESS & THIRDRUA nous viennent directement de Porto au Portugal. Godmess est un artiste multidisciplinaire qui recherche la diversité dans son travail, comme en témoigne la grande variété de sujets et de supports d'expression qu'il utilise. Le travail de Thirdrua a toujours repoussé les limites de ce en quoi l'art urbain est enraciné. L'inspiration provient, sans aucun doute, de la culture quotidienne de la ville. Son style met l'accent sur le réalisme des textures tridimensionnelles. A deux, ils ont décidé de proposer aux enfants montois de les inspirer. En juin, des ateliers de dessin ont été organisés au sein de quelques écoles primaires de l’entité. Les dessins ont été ensuite envoyés aux deux artistes qui ont décidé de les interpréter et de les transposer dans leur univers. Les enfants et les citoyens ont été invités à les accompagner dans la réalisation de la fresque via des ateliers.
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13 Leonidas Giannakopulos - Global city
Leonidas Giannakopoulos est né en Crète en 1983 et est diplômé de l'école d'Arts d'Athènes.
Durant les 10 dernières années, il a participé à de nombreuses expositions multi-artistes. Il a également eu 3 expositions solo en en Grèce mais aussi en Europe. Il a aussi été choisi pour produire de nombreuses œuvres de street art en Grèce et à l'étranger.

En créant l’œuvre "Global City", l'intention de Leonidas était de produire une composition qui représente le concept et l'histoire du Mundaneum et les idées de ses fondateurs.
Le titre de l’œuvre est inspiré de la vision que Paul Otlet avait d'une ville mondiale qui rayonnerait des connaissances au reste du monde et apporterait la paix et la coopération mondiale.
Leonidas a voulu créer une œuvre qui représente le concept du Mundaneum mais aussi le besoin humain de rêver l'impossible et de viser l'avenir avec audace.
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14 Passeggiando nella Storia / Ufocinque
Matteo Capobianco, alias Ufocinque, est né à Novara en 1981. À l'origine membre actif de la scène italienne du graffiti, il a progressivement commencé à adopter une définition plus étendue de l'art urbain tout en poursuivant ses études de design au Politecnico de Milan. Toujours profondément convaincu des possibilités infinies de la fresque en tant qu'outil de communication, il a commencé à expérimenter différentes techniques. Au cœur de la vision d'Ufocinque se trouve le thème de la superposition : chaque œuvre mêle les techniques de peinture traditionnelle à une attitude axée sur le projet, dans laquelle plusieurs niveaux d'interprétation s'entrelacent. La forme n'est jamais dissociée de la fonction, et elles se soutiennent mutuellement pour créer un monde d'une beauté sans effort. La rue des Arbalestriers se trouvant sur l’ancien tracé des remparts montois, (notamment avec la présence à quelques mètres de la Tour Valenciennoise), Ufocinque a décidé de travailler sur ce thème et c’est avec une certaine sensibilité et une volonté de scénographier l’espace proposé qu’il construira son œuvre.
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15 Harmonizing Mons / Stelios Pupet
Artiste grec vivant et travaillant à Athènes, Stelios Pupet a rapidement réussi à mêler la figuration et la géométrie en créant un équilibre esthétique pertinent.

Il a travaillé à Mons sur la thématique de la musique et du compositeur montois Antoine Clesse.
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16 Jana & Js - Le couple de la rue verte
Beaucoup d’artistes urbains travaillent sous la forme d’un Collectif, c’est notamment le cas ici avec Jana & Js qui peignent ensemble depuis 2006. Ensemble, ils créent des peintures murales polychromées de tailles très variées. Ils utilisent la technique du pochoir (développée auprès d’artiste-ouvrier au sein du collectif wca), reposant exclusivement sur leur travail photographique. Leurs sources principales d’inspiration sont les villes et leurs habitants. On retrouve d’ailleurs dans leurs peintures des éléments architecturaux ou des paysages urbains qui viennent se mêler à un portrait. Ils se concentrent désormais sur la nostalgie, la mélancolie. Après avoir passé un certain temps à Madrid, en Espagne, où ils se sont rencontrés et avoir vécu quelques années à Paris, Jana & Js sont maintenant installés à Salzbourg en Autriche. Ils débutent leur carrière en intervenant dans des espaces inattendus, en imprimant des pochoirs sur les infrastructures publiques, le plus souvent sur des espaces en construction ou démantelés, comme les voies ferrées, les vieux bâtiments, les poteaux, les morceaux de béton, les vieux camions, les piles de bois… Ils se laissent sans cesse inspirer par les endroits où ils interviennent, tachant de déchiffrer la signification sociale des paysages urbains. Mais ce qui est le plus frappant dans leurs oeuvres, ce ne sont pas tant les panoramas eux-mêmes que les gens qu’ils représentent avec leur malaise existentiel. Ils ont une façon unique de relier les gens, leurs émotions, leurs désirs et leurs préoccupations à leur environnement direct. Autrement dit, les interventions urbaines qu’ils réalisent fusionnent, provoquant des réflexions et engageant les spectateurs dans un dialogue artistique.
L’une des particularités de Mons est d’avoir conservé un patrimoine immobilier important datant du 18èmeet 19ème siècle. Si nous prenons le temps d’observer les façades de Mons en intramuros, nous constatons rapidement qu’un nombre important de ces anciennes demeures présentent la particularité de façade avec des fenêtres murées, plus précisément de fausses fenêtres. Cet élément typique de l’architecture que l’on retrouve également abondamment en France, à Paris notamment, est apparu à la fin du 18ème siècle suite à un impôt promulgué sous l’occupation française entre 1795-1815. Mise en place par le Directoire en 1798, précisément, la taxe s’applique sur les portes et les fenêtres donnant sur les rues, cours ou jardins des bâtiments et usines, sur tout le territoire de la République. La taxe porte donc sur le nombre de portes et de fenêtres que compte l’habitation. Les habitants n’ont donc pas attendu bien longtemps avant de condamner, tout bonnement, certaines de leurs fenêtres. Les montois n’ont pas fait exception. Beaucoup d’artistes de rue ont saisi cette particularité urbaine pour en faire le sujet de leur intervention, c’est le cas ici avec Jana&Js. La fenêtre chez ce duos d’artistes est en effet un élément essentiel dans leur démarche artistique. Ce qui est particulier ici, c’est que nous ne cernons pas bien où commence ni où se termine la fresque, tant un jeu narratif subtil s’installe entre l’architecture, l’espace urbain et le sujet-même de l’oeuvre. Il faut dès lors considérer l’ensemble de la façade comme faisant partie intégrante d’un dispositif surréaliste que les artistes installent, en floutant cette frontière naturelle entre le monde réel et le monde imaginaire ; nousmêmes sommes partie-prenante de cette fresque installée sur le coin d’une rue, au premier étage d’une ancienne demeure de Mons - Ville berceau du surréalisme belge, au demeurant. En effet, la composition de l’image bouleverse le sens de l’interprétation : la vue de la façade de l’Hôtel de Ville, situé à quelques centaines de mètres, apparaît à l’intérieur de la maison, à échelle grandeur nature. La fenêtre a ici cessé de séparer l’intérieur de l’extérieur. De plus, les deux personnages en avant plans participent à ce même trouble entre rêve et réalité ; habillés comme vous et moi, nous les surprenons de la rue, au sein de leur intérieur, dans une attitude mélancolique et rêveuse… L’esthétique picturale n’est pas l’essentielle ; ici, nous ressentons bien que l’important est ailleurs, dans l’imaginaire… « La fenêtre est un élément essentiel de notre travail, nous expliquent les artistes, ouverture sur le monde ou ouverture sur un monde imaginaire, onirique, intime ou les deux à la fois ? C’est cette double ouverture que nous mettons en scène ici. Dans un jeu surréaliste où l’on voit l’extérieur et l’intérieur à la fois, ces deux fenêtres nous projettent dans la ville, (celle de Mons en l’occurrence), mais aussi dans l’intimité de ces deux personnages».
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17 Lola Goies
Cette fresque est le fruit de la collaboration entre les étudiants en dessin d’ARTS² et du Comité d’Arts urbains initié par la Ville. Tous les étudiants de dessin ont en effet été invités à remettre un projet sur le thème du miroir en intégrant de manière intelligente des éléments de la Ducasse de Mons
C’est Lola Goies, une étudiante de première année, qui a finalement été choisie pour réaliser son projet de fresque du côté de la rue du Miroir.
Elle a imaginé un dragon qui déambule dans la ville la nuit et qui se cache lorsque le jour se lève et que les Montois se réveillent.
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18 Eva Badalamenti
Eva est une jeune étudiante talentueuse d’Arts2 et elle est la première à travailler sur le nouveau M.U.R Ecole. Un projet développé afin de donner l’opportunité aux jeunes étudiants en Arts d’appréhender un grand format.
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19 Blancbec - "Le Monstrueux"
Façade du restaurant « Les Gribaumonts », Rue d'Havré, 95
Fresque murale


Projet : En collaboration avec les voisins, BlancBec donnera une nouvelle vie à ce mur où animaux et plantes imaginaires se croiseront. Après avoir passé dix ans au sein du mouvement graffiti sous le pseudo VEKS, début 2000, Blancbec oriente son travail vers de nouvelles démarches. Il développe alors ses premières toiles meublées d'écritures
géométriques d'inspiration graffiti. À Barcelone en 2002, il découvre le travail d'affiches peintes à la main et collées, une révélation. Cette technique l'attire car il peut allier un travail d'atelier et une activité urbaine. Il l'adopte ! Les écritures géométriques de départ se transforment progressivement en personnages. Apparaît alors l'oiseau. Provisoirement, les toiles
sont mises de côté pour laisser place au papier. Début 2003, les premières affiches de l'oiseau apparaissent sur les murs de la ville. Ce sont les premières de ce genre à Bruxelles. L'oiseau et l'artiste se feront appeler "Blancbec" choisi pour le côté sans expérience de l'artiste et l'aspect certain de son oiseau. Sa construction géométrique propre et sa gamme chromatique vive créent son style reconnaissable entre tous. Depuis d'audacieux protagonistes ont intégré son univers qu'il représente encore via de nouveaux supports et techniques. L'artiste Blancbec est régulièrement exposé et ses travaux apparaissent toujours dans le paysage urbain.
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20 Oli-B - "L'escapade"
Projet : fresque colorée ornée d’éléments en relief - première mondiale.

Oli-B est un artiste bruxellois, connu pour ses oeuvres colorées et pleines de vie. À partir de formes abstraites et figuratives chargées de couleurs vives, Oli-B trace les frontières de son univers singulier, où l'onirisme s'entremêle d'harmonie et d'espoir. Chaque pièce écrit son histoire et dévoile de nouvelles facettes. Ses oeuvres sont animées par un désir d'équilibre. Lorsqu'il franchit cette frontière, il déploie sa vision idéale et optimiste du monde, en opposition à l'image réelle entachée d'amertume qu'il en a parfois. Oli-B aime le tumulte des grandes villes et de leurs foules et utilise les espaces publics comme terrain de jeu.
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21 Levalet - "L'homme des cavernes"
Charles Leval, dit Levalet, est né en 1988 à Epinal. Il grandit en Guadeloupe, où il découvre la culture urbaine et s’initie aux arts plastiques. Il poursuit ses études d’Arts visuels à Strasbourg ; son travail, alors davantage tourné vers la vidéo, se nourrit d’une pratique théâtrale assidue dont ses oeuvres urbaines conservent le langage à la fois visuel et narratif. Il obtient l’agrégation en 2012, année où son travail commence à prendreplace dans les rues de Paris et d’ailleurs. Dès 2013, il expose en galerie et participe à des manifestations urbaines internationales. L’oeuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d’installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l’encre de Chine dans l’espace public à travers un jeu de dialogue visuel et sémantique avec l’environnement présent. Les personnages interagissent avec l’architecture et sedéploient dans des situations frôlant souvent l’absurde.Le travail est hypnotisant par la maîtrise technique dont l’artiste fait preuve. Ces études préalables sont réalisées à l’encre de Chine, une pratique qui ne souffre d’aucune imprécision. Le trait noir, sans nuance, se libère dans les attitudes et les mouvements des personnages qui envahissent littéralement les fenêtres de la façade. Entre réalisme et surréalisme, l’artiste met en scène des anachronismes déroutants. Il s’agit plus d’une installation que d’une fresque à proprement parlé par la manière dont l’artiste tire parti des différents plans de la façade envue de camper le décor de sa narration. Chaque saynète fonctionne comme un véritable feuilletage de l’espace avec au moins trois niveaux de lecture, chaque niveau étant en totale déconnexion avec le suivant. Les trois scènes reproduisent le même scénariopictural : un arrière-plan d’une nature sauvage d’où se détache en grisaille une silhouette à l’allure mi-statuaire, mi-moderne qui se réplique elle-même en trompe-l’oeil sur un avant-plan.Là, nous pensons voir tout d’abord des gestes naturels de figures presque vivantes installées juste sur le rebord de la fenêtre, pour ensuite comprendre en seconde lecture que les attitudes sont inspirées d’hommes préhistoriques habillés en costume moderne. L’ensemble des trois fenêtres offre au regard du spectateur une saynète burlesque de l’histoire de notre société occidentale : «Cette installation, explique l’artiste,évoque de manière allégorique et humoristique à la fois à quel point l’homme moderne est devenu inadaptable à un potentiel retour à l’état de nature, mais aussi le fait que si le monde civilisé a énormément fait évoluer notre environnement, la nature profonde de l’Homo sapiens reste la même qu’à l’époque de la préhistoire». Sans le savoir, l’artiste réalise ici une espèce de parodie de notre temps à l’endroit même où estnée cette histoire du retrait progressif de l’homme face à la nature. En effet, la reconnaissance UNESCO du site néolithique à Spiennes, commune du Grand Mons, repose sur la sédentarisation, l’extraction et l’exploitation des minières et enfin sur la spécialisation dans la confection jusqu’à la commercialisation de celles-ci. N’est-ce pas là les fondements de notre société actuelle en pleine crise, sujet de la fresque de Levalet ?
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22 Farm Prod
FARM PROD est un collectif qui rassemble plusieurs artistes-plasticiens autour de projets créatifs variés, installé à Bruxelles depuis 2003. Issus d’une même formation artistique, chaque membre a, au fil du temps, développé ses propres compétences. L’équipe réunit aujourd’hui peintres, graffeurs, graphistes, web-designers, illustrateurs et vidéastes. Cela fait 15 ans que ces différentes énergies organisent et participent ensemble à des événements socioculturels en Belgique et à l’étranger. L’équipe a toujours eu des affinités avec la culture graffiti / street-Art et c’est lors de leur invitation au festival Kosmopolite en 2008 à Paris qu’ils commencèrent réellement à développer des projets dans cette direction. « Ces références sont libres d’interprétations, expliquent les artistes». Il s’agit, pour eux, de proposer un voyage dans le temps sous la forme d’un questionnement autour de l’évolution de l’humanité. Ceci étant dit, la signification des arcanes majeurs du Tarot est tournée vers la connaissance de soi. Il s’agit d’une aide concrète et personnalisée qui va parler à la personne d’elle-même et de ses possibilités d’évoluer. Dans cet état d’esprit, toute la magie qui tourne autour de cette fresque nous évoque un Memento Mori des temps actuels. « Souviens-toi de la mort », cette terrible sentence fonctionne comme une voix de la conscience et permet d’établir une dissociation entre deux dimensions de l’existence, celle du monde quotidien, la position dans laquelle nous nous situons précisément face à cette représentation, et celle marquée par la conscience de notre finitude, de notre mort. Jamais autant cette maxime n’aura résonné aussi fort dans nos esprits ; plus que jamais, elle nous rappelle le caractère fragile de la vie. Cette fresque est extrêmement impressionnante car elle s’intègre sur la totalité de la façade de la maison. Complexe d’un point de vue iconographique, elle se subdivise en deux parties, l’une céleste dominée par Adam et Eve, l’autre reproduit des figures emblématiques des cartes de Tarot encadrées d’un décor végétal. Parmi ces personnages, nous reconnaissons au point culminant de la fresque «Les Amoureux», symbolisés par Adam et Eve. Ils trônent au sommet de cadrans qu’on identifie comme un baromètre, une horloge et une boussole, tous trois dépeints de façon très réaliste, en allégories de la « Roue de la fortune ». Nous voyons au détour du pourtour des cadrans, des singes: clin d’œil à Mons. Dans les alcôves du bas, de gauche à droite, nous identifions : «L’Empereur», «La Mort», «Le Monde» et «La Tempérance».
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23 Hell'o
Hell’O est un duo d’artistes belges, Jérôme Meynen et Antoine Detaille. Issu de l’univers du graff, ils ont laissé derrière eux lettrage et bombes aérosols pour le papier, la peinture, le dessin à l’encre et l’installation. Ensemble, les deux artistes évoluent au sein d’un univers graphique riche et intriguant, qui se développe sans cesse, multipliant les références. Animaux étranges, petits personnages et créatures asexuées rappellent le monde fantastique des fables et des contes de fée. Leurs compositions évoquent également un univers surréaliste et onirique, mystérieux et inquiétant, à travers des thématiques comme la cruauté, l’optimisme, l’échec, l’espoir et la mort. Les oeuvres de ce duo d’artistes ont fait l’objet de près d’une vingtaine d’expositions individuelles dont une en 2018 au BAM (Beaux-Arts Mons) et d’une trentaine d’expositions collectives, en Espagne, en Belgique, aux Etats-Unis, en France ou encore en Chine, entre autres. Ce collectif d’artistes d’origine montoise se considère d’abord et avant tout comme des muralistes qui s’emparent d’un mur comme d’une toile. Plus précisément, leur démarche artistique se situe à la lisière d’une expression de la rue et d’une extension des cimaises du musée ; ce qui fonde toute leur originalité. Incontestablement, nous sommes ici face à un travail optimiste et positif, d’où émane quelque chose d’extrêmement apaisant et introspectif, ressenti face à cette fresque pourtant fragmentée en 16 carrés rigoureusement identiques, sans aucun sens de lecture imposé : « Le mur et ses seize supports indépendants les uns des autres sont travaillés, expliquent les deux artistes, de manière à faire voyager le spectateur dans le temps et les différents styles : figuration, abstraction, références au temps, modernisme, classicisme..». Face à cette architecture de parking, ils respectent totalement la diversité des plans et des matériaux. Ils viennent juste souligner un rythme de carré dans la façade qu’ils investissent de 16 plans colorés, tout en finesse et en harmonie avec l’architecture. L’unité des 16 fresques s’exprime d’une part dans le chromatisme des tons pastels harmonieux, synthétiques ; et d’autre part, dans la technique à la fois fragile, légère et graphique du dessin. Il est néanmoins intéressant de constater des particularités dans la manière de styliser les personnages, par exemple, comme le corps asexué qui s’étire sans aucun volume ; parfois, les personnages se limitent à une tête ou à deux jambes qui s’allongent en forme de lacet. Dans d’autres carrés plus abstraits, ce sont les lignes de fuite qui s’évaporent dans l’espace sans jamais affirmer un arrière-plan par rapport à un avant-plan ; les aplats en harmonie de couleur confirment la dimension murale. Enfin, dans cette composition à 16 panneaux, seuls deux d’entre-deux sont identiques et rassemblés l’un à côté de l’autre comme pour former, nous semble-t-il, un regard fixe de deux yeux stylisés placés au milieu de l’architecture. L’oeil est un élément graphique essentiel dans leur travail qui a acquis au fil des années une place centrale dans la plupart de leurs travaux. Cette fresque montoise ne fait pas exception. L’oeil, selon eux, est la représentation du vivant dans sa plus simple expression qui se suffit à lui-même pas besoin d’un corps ou d’une tête, seul l’oeil existe. La temporalité, quant-à-elle, se fluidifie ici dans ces formes organiques semi-figuratives qui s’étirent et s’organisent sur les surfaces sans rupture, sans force, ni tension ; juste une extension visuelle qui s’affirme sur la planéité de la surface, refusant tout effet illusionniste de profondeur ou de rendu mimétique de la réalité, proposant plutôt au regard un repos méditatif intemporel.
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24 Ilan Walbrecq (Arts²) - Montois célèbres
Ilan Walbrecq (Arts²) - Montois célèbres - Georges Cuvelier
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25 Cédric Le Borgne - La Rivière
Deux carpes koï géantes semblent nager dans le ciel avec l’installation Rivière. Ces créatures majestueuses, éclairées de l’intérieur, captivent les passants, les ramenant à leur propre échelle face à la nature qui les fascine, mais qui s’efface progressivement. L’artiste, Cédric Le Borgne, s’inspire du réel et de son environnement pour créer des œuvres d’art uniques. Il explore l’espace public, la rencontre et le partage, et son travail témoigne de l’interaction entre l’art et la vie. Rivière incarne la poésie de la nature et la beauté de la création artistique.
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26 Andrea Buglisi - La Gayole
Artiste actif depuis 2000, Andrea Buglisi se consacre principalement à la peinture, avec une attention particulière aux contaminations. Il décrit sa recherche comme suit : "Une sorte de piège visuel. J'ai tendance à attirer l'observateur avec des images séduisantes du point de vue chromatique et compositionnel, qui font un clin d'œil au design et à la publicité. À un niveau de lecture plus profond, on distingue cependant quelque chose d'inquiétant qui, à travers le vecteur privilégié de l'ironie, véhicule un message critique envers la société avec ses conventions et névroses collectives."

Le mur proposé à Andrea se trouve dans le quartier de Messines et voici sa note d’intention : L'opéra s'inspire de la tradition des " Gayoles", réinterprétée à travers mon langage artistique personnel. J'ai composé cette œuvre de manière à créer l'illusion que le bâtiment architectural devient une sorte de cage à oiseaux, de forme similaire à celles qui étaient vendues sur le marché pour soutenir les familles pendant les périodes de chômage. Cependant, ma cage est différente ; les barreaux sont larges et espacés, et les oiseaux à l'intérieur sont libres. En effet, ils semblent jouer joyeusement dans leur monde, qui est un mélange de nature, de tradition et de modernité.
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27 Thomas Istasse (Arts²) - Montois célèbres
Thomas Istasse (Arts²) - Montois célèbres - La lune de Malapert
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28 Eva Badalamenti (Arts²) - Montois Célèbres
Eva Badalamenti (Arts²) - Montois Célèbres : Louis Buisseret
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29 Taquen - Bouquet of memory and hope
Autour du coquelicot, fleur du souvenir par excellence, l'artiste espagnol Taquen, nous rappelle avec une certaine poésie que les symboles sont parfois le reflet d'un passé douloureux. Sa peinture interprète et reflète cette réalité pour ne jamais oublier...
Là où un jour des bombes sont tombées, poussent aujourd'hui des coquelicots.
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30 Calvin Dussart et Charles Myncke - True story
Calvin Dussart et Charles Myncke, sont deux étudiants de l’Ecole des Arts² de Mons. Leur projet est né dans l'atelier de Dessin de l'école Arts², lors des cours de Djos Janssens, qui les a accompagnés et guidés tout au long de la réalisation de True Story. Ils se sont interrogés sur les nombreuses fenêtres murées que la ville comportaient et de la signification que celle-ci détiendraient. Leur curiosité a laissé libre cours à leur imagination. Ils ont ainsi imaginé ce qui se tramait derrières ces fenêtres murées et ont multiplié les clins d’œil en y affichant des reproductions de comics et d’affiches de films hollywoodiens des fifties.
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31 Duek - "Eldorado"
La fresque de DUEK représente le Mexique au sein de sa grande culture qui est dominée par la nature et le mysticisme de son environnement. Les femmes sont très importantes dans la culture mexicaine et sont représentées avec des fleurs, pour leur délicatesse et beauté. Le Quetzal (Ave) est une espèce endémique du Mexique qui est très respectée, puisqu’elle est liée au dieu Quetzalcoatl, le créateur de l’humain dans les histoires de la culture aztèque. Cette fresque représente la nature ainsi que la vie.
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32 Poni
La fresque, imaginée par Poni (Hilda Palafox de son vrai nom), une artiste mexicaine de renommée internationale a pris ses quartiers sur le pignon de la façade d’Yves Rocher, dans le Piétonnier. Cette artiste, qui s’illustre pour la première fois en Belgique, jongle entre fluidité, simplicité et une esthétique poétique. Elle a pour habitude de dessiner des femmes sans pupille afin d’inviter au voyage. Sur ce mur montois, elle a installé une de ces femmes avec la colline de la ville en arrière-plan.
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33 Paul Segard - Ma ville s'endort
La thématique initiale étant le patrimoine montois, l'artiste a décidé d’intituler la fresque «Ma ville s'endort». Il a eu envie d'une œuvre plus douce, représentant le côté pittoresque du centre ville de Mons qu'il aime tant. Des couleurs pastelles, un personnage endormi veillant sur sa ville, une étreinte … Tout ça semblait symboliser pour lui l'attachement que les Montois ont pour leur ville.
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34 Paul Segard - Un nouveau printemps
Les demandes de thématiques étaient pour la rue des capucins des références à la ducasse, tout en mettant en avant un aspect de gaieté et de positivité. Paul Segard a donc choisi de ne pas aborder frontalement le thème de la ducasse et de centrer son travail sur un message poétique et résolument positif. Une enfant assise sur un arbre en fleur entrain de discuter avec un oiseau. Il a appelé cette pièce «Un nouveau printemps», en référence à une renaissance et un renouveau dans la nature. Le quartier capucin étant un espace en transition vers une nouvelle dynamique positive. Les références à la ducasse sont bien présentes, elles sont cachées dans les détails, si bien que l’œuvre devient une invitation pour le spectateur à se plonger dedans pour les découvrir.
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35 Dulk - The battle

Bio de l’artiste : Antonio Segura Donat (Dulk) L'artiste Dulk, Antonio Segura, est l'un des noms les plus importants de la peinture de Valence au niveau international. Son œuvre commence à se former dans l'art urbain et la peinture murale – auxquels il reste aujourd'hui étroitement lié – en même temps que le travail d'étude, mais ne s'arrête pas là. Il continue de rechercher et de créer sans cesse de nouvelles formes d'expression à travers différents médiums, le dessin, la sculpture ou la photographie entre autres. Fidèle à son essence - avec une forte conviction écologique pour défendre les écosystèmes et les espèces les plus vulnérables - cette œuvre invite le spectateur à faire partie d'un imaginaire unique, plein d'énergie et avec une sensibilité particulière à la couleur. Un monde de rêve avec des animaux et des espaces naturels qui raconte des histoires personnelles, universelles et uniques.
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36 Céleste Gangolphe - Mille et une feuille
Céleste Gangolphe s’est récemment installée à Bruxelles, après une première vie professionnelle passée à Paris au journal L’Express. Elle se spécialise aujourd’hui dans le dessin, la peinture et la création de fresques murales. Céleste Gangolphe oscille entre différents styles graphiques, ce qui lui permet d’adapter librement ses compositions en
fonction des spécificités du projet. Le plus souvent, elle réalise des géants, parfois androgynes, à qui elle attribue des postures douces et inspirantes.
Passionnée de motifs, Gangolphe travaille les textures, les matières et intègre dans ses travaux des imprimés textiles, du papier peint ou encore des mosaïques. Attachée au dessin, à la peinture et au collage, elle tente de construire à travers ces médiums des images fragiles et sensibles qui peuvent trouver une place dans l’espace public.
Il s’agit toujours pour elle de s’adapter à un lieu et à ceux qui y vivent, tout en essayant de créer un univers qui interpelle et qui raconte une histoire.
Clairement, elle aime installer des décors de rue et mettre en situation des personnages imaginaires, souvent mi-homme mi-femme, portant des motifs colorés, proches des imprimés textiles et du papier peint.

Voici en pleine ville une fresque végétale envahissant le mur de façade. Mons étant une ville minérale, tout apport végétal est donc visuellement très marquant dans le parcours de cette rue qui relie la gare à la rue piétonne. Céleste Gangolphe rend ici hommage aux hommes et aux enfants de feuilles du Doudou.
Quelques-uns de ces personnages se trouvent, en effet, enfouis dans ce lierre rhizomique s’agrippant peu à peu aux lézardes des briques du mur. Outre le magnifique travail de texture et de matière qui se développe tout en nuance de vert luisant sur la façade, l’artiste est aussi parvenu à intégrer dans ce camouflage des clés d’interprétations que seul un regard aiguisé et averti peut décoder. Pour l’artiste, cette fresque aborde le rapport Homme et Nature omniprésent dans le combat dit Lumeçon.
Outre ce rapport essentiel dans la ducasse entre Sauvage et Civilisé, un autre thème important apparaît en filigrane au travers de cette fresque, celui de la filiation qui assure la transmission de ce mythe depuis des générations et des générations.

Le doudou des enfants joué une semaine après celui des adultes est devenu au fil des années un moment clef essentiel et déterminant dans la reconnaissance
de ce patrimoine vivant et adapté à notre société actuelle.
Aussi appelés Hommes sauvages, les Hommes de Feuilles soutiennent et gardent la queue du dragon. Ils sont au nombre de huit. Ils l’extirpent littéralement du public à chaque coup de queue. Ils sont habillés d’une veste et d’un pantalon verts recouverts de feuilles de lierre au nombre de 1500 à 2000 environ.
Elles sont cousues à la main de fil noir, les jours précédant la Ducasse. Les Hommes et Enfants de Feuilles sont couverts d’un long chapeau conique
retombant derrière la tête, portant des feuilles lui aussi. La chemise des Hommes de Feuilles est rouge comme les revers de leur veste et leur cravate est jaune. Leurs massues vertes à picots rouges complètent leur apparence pour leurs donner les attributs de force et de puissance de la Nature, qui s’amenuisent au fil du Combat. Au fur et à mesure
de leur effeuillage, les vestes dévoilent un dessin original d’une massue sur une feuille, sur la poche de poitrine et sur le dos.
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37 Nean - Cybèle et Poliade
Lieu de l’œuvre: Rue des Orphelins à Mons

"Les instants que nous vivons, les personnes que nous croisons, les lieux que nous traversons, impriment nos souvenirs. Mais ce passé qui passe, nostalgique ou factuel, subit les affres de la mémoire : il s’altère, se brouille, s’amalgame ou s’évapore. Les travaux les plus personnels de NEAN s’attachent à cette problématique du temps, à ces petits arrangements avec le roman de nos vies, pour un peu plus de meilleur ou un peu moins de pire. Le mur comme support épouse parfaitement ce rapport au temps, avec son vieillissement et sa décrépitude, qui ne sont jamais l’oubli ; ou avec l’amalgame des interventions qui, même sous les strates, garde la trace de leurs présences.
Né en 1991, NEAN vit et travaille à Bruxelles."


"L'idée derrière cette œuvre est de rendre hommage à Cybèle et Poliade, deux figures présentes dans l'arène du combat dit Lumeçon. Au-delà de son aspect purement décoratif, cette fresque est l'opportunité de saluer un folklore vivant qui accueille l'idée d'évoluer, se réinventer."
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38 MOMO
Auteur du tag le plus long du monde qui zigzaguait dans tout Manhattan à l'insu des New-Yorkais, MOMO le grapheur crée de nouvelles cartographies urbaines à base d'interventions infinitésimales ou de fresques monumentales. Il réalise ici à Mons, une fresque en aplats de couleur zébrés.
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39 Zmogk - The Elements
À l'âge de sept ans, Konstantin a étudié le dessin dans l'atelier du 28 Malaya Gruzinskaya. En 1997, il a commencé à faire du graffiti qui avait été sa seule passion jusqu'en 2010. Zmogk était membre des premières équipes de graffitis des pays de l’est, ayant maintenant développé un style de signature unique et devenant une figure éminente. Zmogk a été parmi les premiers à s'internationaliser. En 2010-2011, il séjourne au Maroc en tant que pensionnaire du Jardin Rouge, ce qui l'amène à se tourner volontairement vers la peinture. Ses œuvres sont dynamiques, harmonieusement composées, vivement colorées, apparemment chaotiques, mais pleine de sensibilités.

Zmogk a fait naître le feu dans la rue des cannoniers qui se trouve à deux pas de la place Nervienne. Lieu connu pour accueillir les Feux de la Saint-Jean.
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40 Arkane - Lalie
Arkane est un artiste pluridisciplinaire originaire d’Avignon qui vit à Montpellier. Quel que soit le domaine, sa finalité reste la même : obtenir une image. Narration subtile et parfois décousue, lumière et cadrage sont mis au service d’un travail charnel autour de l’exploration des sensations.

La rue de Bertaimont située dans le Quartier de Messine possède un folklore historique et riche. Et ce sont les Géants de Messines qui ont inspiré ArKane. Et si les géants de Messines devenaient de vraies personnes …
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41 Horizon - Tris
Artiste français installé à Londres depuis 2022, TRIS nous plonge dans un univers mi comics, mi réalisme. Travaillant avec différentes techniques son travail s’inspire de la vie de tous les jours avec une influence cinématographique indéniable.

Mister Tris a travaillé sur le Boulevard Sainctelette, ancien tracé des remparts et des portes d’entrée de la Ville. La thématique des portes a souvent été abordée dans l’histoire de l’art et c’est celle-ci que Mister Tris a développé sur ce bâtiment aux fenêtres aveugles.
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42 Dourone
Fabio Lopez et Elodie Arshak, les deux artistes derrière Dourone nous ont livré une interprétation de leur œuvre :

" Lorsque la thématique de la solidarité en ville nous est parvenue, il était important pour nous de rencontrer les acteurs locaux pour pouvoir créer une œuvre en concordance. Nous avons été agréablement surpris par l'accueil chaleureux et par l'histoire de la Ducasse de Mons.
Le Doudou est à notre sens, la représentation parfaite de cette solidarité Montoise, intergénérationnelle où tous les habitants sont impliqués.
Le fait, par ailleurs, que l'UNESCO la reconnaisse comme l'un des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité nous a conforté dans cette idée ! Car avant tout notre travail est basé sur l'humain. "
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43 Resistance - Daniel Eime
Daniel Eime vit de son art depuis 2011. Sa passion s’est révélée à l’âge de 16 ans où il fait ses premiers pas dans la rue, expérimentant le graffiti. Daniel Eime va créer son propre style en utilisant des autocollants et des posters qu’il incorpore à ses œuvres. Son esthétique singulière est reconnaissable par sa maîtrise du pochoir dont Fin Dac a été entre autres sa source d’inspiration. Cette technique est présente dans toutes ses créations, donnant à ces dernières un caractère à la fois pop et réaliste. Son travail se déploie sur de très grandes surfaces jouant entre le figuratif composé de détails précis rendus possibles grâce au pochoir et l’abstrait avec des motifs géométriques colorés.

Daniel Eime rend hommage à Marguerite Bervoets.
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44 Nadège Dauvergne
Cette fresque imaginée par Nadège Dauvergne est liée au Marché dominical qui a lieu depuis des décennies dans ce quartier montois. L’artiste a travaillé sur l’abondance et fait un parallèle avec les natures mortes du 17ème siècle (et notamment sur les peintures de Joris Van Son). Son travail s’inspire de la peinture classique, tout en redimensionnant ses œuvres pour créer des fresques monumentales
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45 10ème Arte - L'envol des ballons
10eme Arte est composé d’un duo de jeunes femmes travaillant à Bruxelles, l’une espagnole, Almudena Pano, l’autre italienne, Elisa Sartori. Sartori est une femme riche d’un parcours de vie multiculturelle. Née en Italie, à six ans, son père décide d’emmener toute la famille en Afrique. À dix neuf ans, elle revient en Italie et s’installe à Venise pour étudier la Décoration à l’Académie de Beaux- Arts. « Je me suis rendu compte qu’il est très important pour moi de raconter des histoires afin de rendre la réalité plus amusante et plus charmante. Par exemple, je préfère vous dire que mon père est Indiana Jones, alors qu’en réalité il est juste géologue.» Aujourd’hui, la voici depuis quelques années à Bruxelles où elle s’amuse à écrire des livres pour enfants, donne des ateliers artistiques et publie des illustrations pour des journaux. Elle est professeure en secondaire. « 10emeArte est un projet qui me donne la possibilité de développer à ma façon mes illustrations et de collaborer avec ma très bonne amie Almudena».
Almudena Pano est née dans un petit village au cœur des Pyrénées. Formée en Publicité et Relations Publiques à l’Université Complutense de Madrid, rapidement face au monde de la publicité, elle se trouve devant un « gros souci d’ordre moral, dit-elle. Mes valeurs me poussent à vouloir toucher les gens, à les faire rire et réfléchir et je ne voulais pas contribuer à construire un monde aussi superficiel à mes yeux ». Aujourd’hui, elle vit à Bruxelles et est auteur illustratrice de livres pour enfants et de bandes dessinées. « 10emeArte est un projet qui me permet de créer des projets en adoptant une autre approche vis-à-vis de l’espace, du public et de la finalité de l’image... et bien sûr, de travailler avec mon âme sœur Elisa. » C’est deux femmes-là forment un collectif d’artistes bien ancré dans notre monde parlant un langage des enfants mais qui touche l’adulte tout autant.
Le folklore montois a été une totale découverte pour ces deux jeunes femmes qui ont été tout spécialement marquées par la ferveur du public, véritable acteur du combat dit Lumeçon. Seuls les visages amassés sont ici présentés dans leur diversité bigarrée de style, d’âges et de sexe. Mais ce qui est encore plus marquant à voir dans cette représentation, c’est la manière dont le public et les acteurs du combat sont unis dans une même ferveur vive et enthousiaste. Le deuxième volet en contre haut vient compléter la fresque montrant des ballons s’envoler dans le ciel, à la physionomie étrangement similaire des foules amassées au sol ; une symbolique de liberté et de légèreté. Cette fresque symbolise en effet l’enthousiasme du public montois et notamment ce fait marquant qu’est l’envol des ballons suite au coup de queue du dragon à son arrivée sur la Grand-Place. Le cortège des acteurs et du dragon suit un parcours bien précis : Le cortège part de la collégiale Sainte-Waudru et descend la rue des Clercs qui mène à la Grand-Place. Durant ce trajet, le dragon donnera trois coups de queue dont un doit libérer un bouquet de ballons multicolores gonflés à l’hélium. Il s’agit là d’un ajout tardif au scénario du cortège, datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’envol multicolore des ballons dans le ciel insuffle un moment d’émotion, juste avant que
le dragon n’entame sa longue traversée au travers d’une foule en liesse rassemblée sur la Grand-Place;
l’envol des ballons représente un signe positif de liberté…
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46 Les étudiants d'Arts² - Montois célèbres
Les étudiants d'Arts² - Montois célèbres : Roland de Lassus
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47 Robert Montgomery - Invisible graffiti of love
Robert Montgomery - Invisible graffiti of love
48 Projeto Ruído - Le temps
Ruído est un projet créatif réunissant les artistes portugais Draw (Frederico Soares Campos, 1988) et Contra (Rodrigo Guinea Gonçalves, 1984), qui ont tous deux des parcours profondément marqués par le graffiti et l'art urbain. Il émerge après une collaboration artistique de dix ans, incarnée par un dialogue symbiotique entre le langage individuel de chaque élément, produisant des pièces à grande et petite échelle dans un style unique et immédiatement reconnaissable. Une œuvre collective qui entremêle l'univers monochromatique, figuratif et profondément humain de Draw, avec l'approche colorée, abstraite, géométrique et texturale de Contra, conduisant à des compositions qui cimentent un fort impact sur leur espace et leur environnement, tout en créant des liens multiformes avec le spectateur. En tant que projet, Ruído représente l'aboutissement de cette relation, cet équilibre entre la forme humaine organique et une intervention abstraite et textuelle, qui non seulement utilise l'espace comme inspiration, mais a sa transformation comme objectif, créant une interférence constructive avec son environnement en altérant la perception de ceux qui l'habitent.

Projeto Ruido a travaillé dans la rue Claude Bettignies, rue grâce à laquelle on rejoint le Musée Duesberg. Le temps est donc une thématique toute trouvée.
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49 Margaux Del Vecchio (Arts²) - Montois célèbres
Margaux Del Vecchio (Arts²) - Montois célèbres : Anto Carte
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50 David Mesguich - Lucie et les Papillons
David Mesguich traite les notions d'espace, de frontière et de séparation à travers les sculptures monumentales. "Lucie et les papillons", à l'effigie de sa propre fille, symbolise les premiers papillons dans le ventre. Les ciseaux rompus, elle est libre de ressentir ce qu'elle désire.
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51 Rachelle et Céliane Senterre (ARTS²) - Montois célèbres
Rachelle et Céliane Senterre (ARTS²) - Montois célèbres : Jacques du Broeucq
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52 Andrea Ravo Mattoni - Antoine Van Ysendick, 1850 "Sainte Waudru et ses filles visitant les prisonniers"
Unir le passé au présent, unir l'art classique et l'art contemporain est l'ambition d'Andrea Ravo Mattoni dans cette œuvre consacrée à sainte Waudru.

Pour faire dialoguer le passé et le présent l'artiste combine techniques d'apprentissages académiques et utilisation du spray, œuvres classiques et supports accessibles. Le projet peut se résumer ainsi : reproduire sur de grands murs, visibles à tous, les peintures de l'art classique. Chaque œuvre choisie a un lien précis avec le territoire où elle est reproduite et devient ainsi une occasion de rétablir le dialogue entre le classicisme et le territoire contemporain. L'utopie qui se dessine est celle d'une grande pinacothèque en plein air, avec des œuvres qui, jusqu'à présent, étaient exposées et "enfermées" dans les salles des plus grands musées du monde.

Pour ce projet à Mons, j'ai décidé de peindre sur un grand mur l’œuvre de Antoine Van Ysendick, "Sainte Waudru et ses filles visitant les prisonniers". Sainte Waudru est la sainte protectrice de la Ville et de plus l’œuvre se trouve dans la Collégiale en face du mur. Il me semblait évident de mettre en lumière ce chef-d’œuvre.
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53 Ana Langeheldt - Alegoría de Saint Waudru
Ana Langeheldt est une artiste plasticienne multidisciplinaire résidant à Séville. Pionnière et figure emblématique de l'art urbain en Andalousie et en Espagne depuis 2001, elle s'est fait connaître sous le nom de Lahe178, qu'elle adopte au sein de ce secteur, en tant qu'abréviation de son nom de famille d'ascendance allemande.

Ana a mis son art au service de notre folklore en réinterprétant la montée du Car d’Or.
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54 Filip Gilissen - "Spread your wings"
Après avoir réalisé le tunnel de fils d’or dans la Collégiale Sainte-Waudru pour la Fête d’Ouverture de Mons 2015, Filip Gilissen nous surprenait une fois encore par cette installation : des ailes d’ange (dorées bien sûr), placées au Square Saint-Germain : une véritable invitation à prendre un selfie ayant pour décor la Collégiale, pour un look angélique garanti sur les réseaux sociaux.
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55 Nevercrew - Dissipation

Nevercrew est le nom d'un duo d'artistes contemporains suisses renommés, connus pour leur travail artistique dans le domaine de l'art urbain et de la peinture murale. Les membres de Nevercrew sont Christian Rebecchi et Pablo Togni. Leur travail se caractérise souvent par des œuvres murales grandioses et détaillées qui abordent des thèmes sociaux, environnementaux et humains. Fidèles à leur thème et désirant prendre à contre-pied le nom de la rue, ils ont décidé de travailler sur le réchauffement climatique. Et pour la première fois, ils ont travaillé à même le sol de la rue à degrés.
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124 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 53 m
  • Altitude d'arrivée : 53 m
  • Altitude maximum : 60 m
  • Altitude minimum : 30 m
  • Dénivelé total positif : 124 m
  • Dénivelé total négatif : -124 m
  • Dénivelé positif maximum : 9 m
  • Dénivelé négatif maximum : -12 m