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Points d'intérêt
1Cimetière militaire de Saint-Symphorien
2Place de Saint-Symphorien
3Eglise de Saint-Symphorien
4Le Menhir Néolitique
5L'ancienne maison communale
6La cour du Baron
7Le Château de Saint-Symphorien
8La Chapelle Saint-Roch
9La ferme de l'Ordre de Malte
10Le Hameau de Cerneau
11La ferme des Sars
12Le Château Marcq
13Lieu d’atterrissage du bombardier B17
14Le Monument aux morts
15Le Moulin à vent
1Cimetière militaire de Saint-Symphorien
En 1916 à Saint-Symphorien, fut créé par les allemands un cimetière militaire sur un terrain appartenant à Monsieur Houzeau de Lehaie. Ce cimetière rassemble des combattants de différentes nationalités morts durant le conflit. On dénombre plus de 513 tombes, 229 tombes du Commonwealth et 284 tombes allemandes. Le cimetière a aussi la particularité de posséder la tombe du premier soldat britannique (J.Parr) tué durant la première guerre mondiale ainsi que la tombe du dernier soldat britannique (G. Ellison) tué à la fin de cette même guerre. Le cimetière militaire de Saint-Symphorien est un lieu exceptionnel et agréable à visiter.
La place, bordée de tilleuls, est le haut lieu des festivités villageoises. Déjà au XVIIIe siècle, elle a la morphologie d’aujourd’hui. Sous l’Ancien Régime, une partie de celle-ci, dénommée « Place Saint Jean », appartenait à l’Ordre de Malte qui pouvait y exercer sa pleine juridiction et y appliquer ses sentences. Cette portion était délimitée par quatre bornes qui subsistent encore et possédait en son centre un arbre, le tilleul Saint Jean, utilisé comme pilori, puis remplacé par une pierre.
3Eglise de Saint-Symphorien
L’église de Saint-Symphorien fut édifiée en trois époques distinctes. La plus vieille partie, le chœur à chevet polygonal, fut réalisée au XIIe siècle, en plein Moyen Âge. Elle fut complétée en 1450 par le clocher en pierres taillées. En 1708, l’Ordre de Malte décida d’agrandir les nefs, conférant ainsi à l’église sa forme actuelle. À l’intérieur de celle-ci, une représentation d’un agneau portant une croix (Agnus Dei) est sculptée en relief sur une superbe clé de voûte du XVIe siècle. L’édifice religieux compte deux autels : celui de Saint Symphorien et celui de la Vierge Marie. Ils datent tous deux de 1640, en pleine période de la Renaissance. L’église possède également une châsse romane qui est processionnée chaque année dans le village. Réalisée en chêne recouvert de cuivre, de laiton et d’émail, elle date du XIIe siècle et a été classée « trésor » par la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’un de ses versants porte l’inscription « Fortitudo et Prudentia » (Force et Prudence) et l’autre « Justitia » (Justice). La châsse est le véritable joyau du village de Saint-Symphorien.
4Le Menhir Néolitique
Par définition, un menhir est une pierre dressée et plantée verticalement, datant de la période néolithique. Haut de 2,50 m, large de 1,30 m et pesant 2500 kg, le menhir de Saint-Symphorien a également servi de polissoir. Il fut découvert en 1860 par M. Piscart, un agriculteur, qui cassa le soc de sa charrue, alors qu’il labourait son champ situé à la fin du sentier de la Violette, à la limite d’Harmignies. Le menhir fut installé dans le parc du château Maigret de Priches, où il resta pendant 90 ans. Le 17 octobre 1951, le mégalithe fut offert par Mademoiselle Emmy Maigret de Priches à la ville de Mons. À la demande de la Confrérie Saint-Symphorien, il fut réinstallé dans le village le 20 mars 2007.
5L'ancienne maison communale
L’actuel bâtiment, magnifiquement préservé, est situé Place de Saint-Symphorien. Il abrita l’ancienne maison communale jusqu’à la fusion des communes. La gestion actuelle du village dépend de Mons. Construite dans le même style, nous observons, sur sa droite, l’ancienne cure du village.
6La cour du Baron
La « cour du baron » est un ensemble de bâtiments érigés en 1853 par le baron Charles-Jules-Henri Robert. En 1851, une distillerie y était déjà établie et assurait la prospérité du village. En 1864, l’Administration des Accises découvrit une activité de production clandestine et illégale. Suite à cela, le baron fut condamné et la distillerie ferma définitivement.
7Le Château de Saint-Symphorien
Le château de Saint-Symphorien est un édifice majeur construit au début du XVIIIe siècle. Il fut le lieu de résidence de grandes familles qui marquèrent l’histoire du village. En 1708, Jérôme-Aloïs Robert, écuyer, seigneur de Choisy, acquit la seigneurie de Saint-Symphorien et décida d’y construire l’actuel château. Un de ses fils, Charles-Pierre-Joseph Robert y reçut le titre de baron de Saint-Symphorien accordé par le roi de France Louis XV. Agrandi vers le milieu du XIXe siècle, le château devint la propriété de la famille Maigret de Priches, qui le vendit fin du XXe siècle aux actuels propriétaires.
8La Chapelle Saint-Roch
La Chapelle Saint Roch fut probablement érigée dans le courant du XXe siècle. Située sur le parcours de la procession du village, cette chapelle en crépi blanc et noir recèle en ses murs une statue en bois polychromé de Saint Roch. Saint populaire, il fut souvent invoqué dans nos contrées, notamment lors de la dernière épidémie de choléra.
9La ferme de l'Ordre de Malte
Témoin direct de la présence de l’Ordre de Malte au sein du village de Saint-Symphorien, la « ferme pêcher », construite au début du XVIIIe siècle, fut une importante possession de l’Ordre qui, outre la ferme agricole, comprenait une brasserie, un four à pain, une forge et une chapelle dédiée à Saint Jean. La grange, visible sur la photo, fut malheureusement incendiée et définitivement détruite.
10Le Hameau de Cerneau
Le petit hameau de Cerneau, situé en bordure du bois d’Havré, apparaît déjà sur d’anciennes cartes des environs de Mons datant du siège de la ville par Louis XIV ainsi que sur la carte de Ferraris. Les anciennes carrières de phosphate ainsi que les étangs de Saint-Symphorien se situent à quelques centaines de mètres.
11La ferme des Sars
La ferme des Sars, dont la construction remonte au XVIIe siècle, fut un établissement agricole important au sein du village de Saint-Symphorien. Actuellement, il ne reste que le corps de logis ainsi que l’entrée principale surmontée de son pigeonnier. L’ancien établissement agricole, situé à l’orée du bois d’Havré, jouxte les anciennes carrières de phosphate.
12Le Château Marcq
Le château Marcq, situé dans la rue Jules Antheunis, fut construit fin du XVIIIe, début du XIXe siècle. Il appartenait à la famille Marcq, dont plusieurs membres furent bourgmestres du village. Le château fut aussi la résidence d’enfance de l’abbé Jean-Pierre Marcq, personnage apprécié de ses concitoyens, notamment pour son implication dans l’enseignement public. La demeure bénéficie d’une très belle conciergerie de couleur rose située le long de la rue.
13Lieu d’atterrissage du bombardier B17
Durant la Seconde Guerre mondiale, le 4 mars 1944, un bombardier américain de type B-17G du 95e Bomb Group, qui venait d’effectuer le premier bombardement de jour sur Berlin, s’écrasa dans un champ entre les chemins d’Havré et des Tuilleries. Cet appareil piloté par les lieutenants Rodney P. Rhoem et David F. Wolter fut touché par les tirs de la DCA et l’aviation ennemie. Lors de ce triste épisode, le sergent John P. Wesp perdit la vie. Abandonné par son équipage au-dessus de la France, « l’avion fantôme » continua de voler sans pilote, avant d’atterrir sur le ventre à l’extérieur du village.
14Le Monument aux morts
Le monument aux morts situé dans la rue Blancart fut érigé après-guerre en mémoire des sept résistants décédés en 1944. Cesar Battistella, Achille Bauwens, Auguste Coubeaux, Vital Duquesne, Robert Liénard, Germain Solon et Albert Woutquen périrent en déplaçant un camion allemand piégé, qui avait été placé sur la route afin de ralentir la progression des Alliés.
15Le Moulin à vent
Le moulin à vent fut implanté sur le territoire de Saint-Symphorien et, malheureusement, détruit après la dernière guerre mondiale pour faire place à de nouvelles constructions. Ce moulin fut édifié au XVIIIe siècle sur un terrain appartenant à l’Ordre de Malte. D’après d’anciens documents, en 1767, le meunier Vandermal, originaire de Thieusies, a reçu l’autorisation de construire son moulin dans le cadre d’un bail emphytéotique de 99 ans.