Bio
Vincent van Gogh est né à Zundert, aux Pays-Bas, le 30 mars 1853. Il est le fils aîné d’une fratrie de 6 enfants.
Agé de 16 ans et sans diplôme, il trouve un emploi, par l’intermédiaire de son oncle Cent, chez The International Art Dealer Goupil & Cie à La Haye, avant d’être transféré quelques années plus tard vers les succursales de Londres et Paris. Cette période marque le début d’une correspondance longue et régulière avec son jeune frère Théo. A la lecture des lettres échangées à l’époque, on remarque que la religion occupe une place de plus en plus importante dans la vie de Van Gogh sans pour autant éclipser l’art. Il délaisse son travail au sein de la galerie Goupil et finira d’ailleurs par perdre son emploi en 1876. Suite à cela, il reprend la route et retourne à Londres. Il travaille quelques temps bénévolement dans un pensionnat pour garçons sur le port de Ramsgate, ce qui débouche sur un emploi rémunéré dans une école privée d’Isleworth. On lui accorde l’autorisation de prêcher à l’église dans les villages voisins. Malheureusement, ce travail lui offre assez peu de perspective. Il finit par rentrer chez ses parents qui vivent désormais à Etten, aux Pays-Bas.
Son oncle lui vient à nouveau en aide et lui trouve un emploi chez un libraire près de Rotterdam, en janvier 1877. Van Gogh a alors 24 ans, et replonge dans ses obsessions religieuses. Ses parents sont très inquiets pour son avenir. Il souhaite à présent se lancer dans des études de théologie, bien qu’il n’ait jamais terminé ses études secondaires. Toute sa famille l’aide et le soutien dans son entreprise, mais il n’a pas l’autodiscipline nécessaire à la réussite de son projet.
Van Gogh abandonnera rapidement ses études de théologie, mais reste profondément pieux et désireux de servir Dieu. Il quitte alors les Pays-Bas pour la Belgique. Après un passage par l’école évangéliste de Laeken, il souhaite se rendre au Borinage. Il y devient prédicateur et vit au milieu des mineurs, partageant leur pauvreté. Il est totalement dévoué à son travail ; on le surnomme même « Le Christ des mines de Charbon ». Sa mission échoue néanmoins car il ne parvient pas à créer une communauté de fidèles. Son contrat ne sera pas renouvelé, ce qui l’affecte beaucoup.
Il continue à correspondre régulièrement avec son frère, qui l’encourage à se concentrer davantage sur son art. Van Gogh prend alors conscience qu’il peut également servir Dieu en tant qu’artiste, ce qui changera complètement ses perspectives d’avenir. Il part pour Bruxelles en octobre 1880 pour travailler sur sa technique de dessin. Il est alors sans emploi, son frère subvient à ses besoins.
Au printemps 1881, il retourne à nouveau vivre avec ses parents à Etten, mais leurs relations se détériorent considérablement. En effet, ceux-ci n’approuvent pas les choix de vie de leur fils, estimant que la vie d’artiste est un échec social. Après une violente dispute, Van Gogh quitte Etten pour La Haye en décembre de la même année. A cette période, il progresse comme dessinateur et vit à La Haye jusqu’en 1883.
Après un court séjour à Drenthe, il retourne malgré tout vivre avec ses parents, qui habitent maintenant Nuenen, en décembre 1883. Il peint les fermiers, les ouvriers et les tisserands ruraux à la moindre occasion.
En novembre 1885, il quitte définitivement les Pays-Bas, pour ne jamais y revenir. Il s’inscrit alors dans une école d’art à Anvers, où il espère améliorer sa technique. Mais il abandonnera rapidement la formation, la jugeant beaucoup trop classique.
Il part alors rejoindre son frère à Paris, où il prend quelques cours chez Fernand Cormon. La vie parisienne et les nombreuses rencontres qu’il y fera (Henri de Toulouse-Lautrec, Emile Bernard) auront une influence majeure sur son travail. Van Gogh est en effet confronté aux impressionnistes, néo-impressionnistes et d’autres artistes d’avant-garde. Loin des tons sombres de ses débuts, il produit désormais des oeuvres colorées et développe son propre style de peinture. Ses sujets évoluent également, il s’éloigne des thèmes champêtres pour se concentrer sur les cafés, les boulevards, les bords de Seine, etc. Il collectionne les estampes japonaises qui exerceront également une influence sur son univers artistique.
Après deux années de vie frénétique à Paris, Van Gogh est fatigué et cherche désormais la quiétude de la campagne, le soleil et la lumière. Il espère trouver cela en Provence, dans le sud de la France. Il arrive à Arles en 1888, où il réalise des séries de vergers en fleurs, des représentations de semeurs et des scènes de récolte, etc.
Octobre 1888 marque l’arrivée de son ami Paul Gauguin. Ils vivront et travailleront ensemble mais les deux hommes ont des visions très différentes de l’art, ce qui mène souvent à des discussions houleuses. Ces tensions ont des conséquences sur la santé de Van Gogh, qui commence à montrer des signes d’agitation. Lors d’une de ces disputes avec Gauguin, survient une de ses premières crises psychologiques au cours de laquelle il se sectionne une partie de lobe. Les mois suivant, sa santé mentale fluctue fortement. Craignant une nouvelle crise de folie, il demande volontairement à être admis à Saint-Paul-de-Mausole, un hôpital psychiatrique de Saint-Rémy de Provence. Il y trouvera le calme dont il a besoin pour se ressourcer, bien que son état reste relativement instable. Durant son internement, il est extrêmement prolifique, réalisant pas moins de 150 oeuvres en l’espace d’un an.
Vincent quitte l’hôpital de Saint Rémy en mai 1890 pour s’installer à Auvers-sur-Oise. Il y trouve la paix et le calme qu’il recherche tant. Son médecin et ami, Paul Gachet, lui conseille de se consacrer entièrement à son art. La thérapie par le travail semble porter ses fruits quelques temps, son état s’améliore. Mais Van Gogh fait une violente rechute en 1890 et se tire une balle en pleine poitrine. Deux jours plus tard, le 27 juillet, il succombe à ses blessures auprès de son cher frère Théo. Il est enterré à Auvers-sur-Oise. Vincent van Gogh nous laisse un héritage de 850 peintures et près de 1300 oeuvres sur papier.
Agé de 16 ans et sans diplôme, il trouve un emploi, par l’intermédiaire de son oncle Cent, chez The International Art Dealer Goupil & Cie à La Haye, avant d’être transféré quelques années plus tard vers les succursales de Londres et Paris. Cette période marque le début d’une correspondance longue et régulière avec son jeune frère Théo. A la lecture des lettres échangées à l’époque, on remarque que la religion occupe une place de plus en plus importante dans la vie de Van Gogh sans pour autant éclipser l’art. Il délaisse son travail au sein de la galerie Goupil et finira d’ailleurs par perdre son emploi en 1876. Suite à cela, il reprend la route et retourne à Londres. Il travaille quelques temps bénévolement dans un pensionnat pour garçons sur le port de Ramsgate, ce qui débouche sur un emploi rémunéré dans une école privée d’Isleworth. On lui accorde l’autorisation de prêcher à l’église dans les villages voisins. Malheureusement, ce travail lui offre assez peu de perspective. Il finit par rentrer chez ses parents qui vivent désormais à Etten, aux Pays-Bas.
Son oncle lui vient à nouveau en aide et lui trouve un emploi chez un libraire près de Rotterdam, en janvier 1877. Van Gogh a alors 24 ans, et replonge dans ses obsessions religieuses. Ses parents sont très inquiets pour son avenir. Il souhaite à présent se lancer dans des études de théologie, bien qu’il n’ait jamais terminé ses études secondaires. Toute sa famille l’aide et le soutien dans son entreprise, mais il n’a pas l’autodiscipline nécessaire à la réussite de son projet.
Van Gogh abandonnera rapidement ses études de théologie, mais reste profondément pieux et désireux de servir Dieu. Il quitte alors les Pays-Bas pour la Belgique. Après un passage par l’école évangéliste de Laeken, il souhaite se rendre au Borinage. Il y devient prédicateur et vit au milieu des mineurs, partageant leur pauvreté. Il est totalement dévoué à son travail ; on le surnomme même « Le Christ des mines de Charbon ». Sa mission échoue néanmoins car il ne parvient pas à créer une communauté de fidèles. Son contrat ne sera pas renouvelé, ce qui l’affecte beaucoup.
Il continue à correspondre régulièrement avec son frère, qui l’encourage à se concentrer davantage sur son art. Van Gogh prend alors conscience qu’il peut également servir Dieu en tant qu’artiste, ce qui changera complètement ses perspectives d’avenir. Il part pour Bruxelles en octobre 1880 pour travailler sur sa technique de dessin. Il est alors sans emploi, son frère subvient à ses besoins.
Au printemps 1881, il retourne à nouveau vivre avec ses parents à Etten, mais leurs relations se détériorent considérablement. En effet, ceux-ci n’approuvent pas les choix de vie de leur fils, estimant que la vie d’artiste est un échec social. Après une violente dispute, Van Gogh quitte Etten pour La Haye en décembre de la même année. A cette période, il progresse comme dessinateur et vit à La Haye jusqu’en 1883.
Après un court séjour à Drenthe, il retourne malgré tout vivre avec ses parents, qui habitent maintenant Nuenen, en décembre 1883. Il peint les fermiers, les ouvriers et les tisserands ruraux à la moindre occasion.
En novembre 1885, il quitte définitivement les Pays-Bas, pour ne jamais y revenir. Il s’inscrit alors dans une école d’art à Anvers, où il espère améliorer sa technique. Mais il abandonnera rapidement la formation, la jugeant beaucoup trop classique.
Il part alors rejoindre son frère à Paris, où il prend quelques cours chez Fernand Cormon. La vie parisienne et les nombreuses rencontres qu’il y fera (Henri de Toulouse-Lautrec, Emile Bernard) auront une influence majeure sur son travail. Van Gogh est en effet confronté aux impressionnistes, néo-impressionnistes et d’autres artistes d’avant-garde. Loin des tons sombres de ses débuts, il produit désormais des oeuvres colorées et développe son propre style de peinture. Ses sujets évoluent également, il s’éloigne des thèmes champêtres pour se concentrer sur les cafés, les boulevards, les bords de Seine, etc. Il collectionne les estampes japonaises qui exerceront également une influence sur son univers artistique.
Après deux années de vie frénétique à Paris, Van Gogh est fatigué et cherche désormais la quiétude de la campagne, le soleil et la lumière. Il espère trouver cela en Provence, dans le sud de la France. Il arrive à Arles en 1888, où il réalise des séries de vergers en fleurs, des représentations de semeurs et des scènes de récolte, etc.
Octobre 1888 marque l’arrivée de son ami Paul Gauguin. Ils vivront et travailleront ensemble mais les deux hommes ont des visions très différentes de l’art, ce qui mène souvent à des discussions houleuses. Ces tensions ont des conséquences sur la santé de Van Gogh, qui commence à montrer des signes d’agitation. Lors d’une de ces disputes avec Gauguin, survient une de ses premières crises psychologiques au cours de laquelle il se sectionne une partie de lobe. Les mois suivant, sa santé mentale fluctue fortement. Craignant une nouvelle crise de folie, il demande volontairement à être admis à Saint-Paul-de-Mausole, un hôpital psychiatrique de Saint-Rémy de Provence. Il y trouvera le calme dont il a besoin pour se ressourcer, bien que son état reste relativement instable. Durant son internement, il est extrêmement prolifique, réalisant pas moins de 150 oeuvres en l’espace d’un an.
Vincent quitte l’hôpital de Saint Rémy en mai 1890 pour s’installer à Auvers-sur-Oise. Il y trouve la paix et le calme qu’il recherche tant. Son médecin et ami, Paul Gachet, lui conseille de se consacrer entièrement à son art. La thérapie par le travail semble porter ses fruits quelques temps, son état s’améliore. Mais Van Gogh fait une violente rechute en 1890 et se tire une balle en pleine poitrine. Deux jours plus tard, le 27 juillet, il succombe à ses blessures auprès de son cher frère Théo. Il est enterré à Auvers-sur-Oise. Vincent van Gogh nous laisse un héritage de 850 peintures et près de 1300 oeuvres sur papier.