Une confrérie croustillante à Mons
04 décembre 2014
Depuis près de vingt ans, une équipe de joyeux drilles partage, le dimanche matin de la Ducasse, café et croissants pour admirer, quel que soit le temps, la Procession au square Saint-Germain. Envie de démarrer ce jour si particulier autrement ? Faites-y un saut...
Un lieu : le square Saint-Germain
Square Saint-Germain, neuf heures du matin, dimanche de Ducasse.
Les courageux de service ont fini de chanter « Sancta Waldetrudis, ora pro nobis » à la Collégiale et le défilé des groupes historiques va débuter. A cette heure, la foule n’est pas encore dense et le temps toujours un peu frisquet. C’est le moment de hâter le pas, de se diriger cent mètres plus bas pour se poser au joli square Saint-Germain et être aux premières loges lors du passage de la Procession.
La Collégiale qui jadis abritait ces messieurs du Chapitre de Saint-Germain a disparu, tandis que sa majestueuse voisine tendait ses vitraux aux hanoinesses de Sainte-Waudru, mais le square est resté, modeste trace de cette cohabitation ancienne. Et il n’est pas de lieu plus accueillant à cette heure.
Temps ensoleillé ? L’ombre est là, rien que pour vous. Pluie battante ? Les arbres vous protègeront. Fatigue de la veille ? Bancs et fontaine s’offrent aux somnoleurs.
Les courageux de service ont fini de chanter « Sancta Waldetrudis, ora pro nobis » à la Collégiale et le défilé des groupes historiques va débuter. A cette heure, la foule n’est pas encore dense et le temps toujours un peu frisquet. C’est le moment de hâter le pas, de se diriger cent mètres plus bas pour se poser au joli square Saint-Germain et être aux premières loges lors du passage de la Procession.
La Collégiale qui jadis abritait ces messieurs du Chapitre de Saint-Germain a disparu, tandis que sa majestueuse voisine tendait ses vitraux aux hanoinesses de Sainte-Waudru, mais le square est resté, modeste trace de cette cohabitation ancienne. Et il n’est pas de lieu plus accueillant à cette heure.
Temps ensoleillé ? L’ombre est là, rien que pour vous. Pluie battante ? Les arbres vous protègeront. Fatigue de la veille ? Bancs et fontaine s’offrent aux somnoleurs.
Un moment de communion
Mais d’où vient cette étrange initiative bien conviviale ?
Quelques garçons dans le vent, éternels étudiants, se cotisèrent un jour, pour offrir un petit déjeuner aux amis venus admirer la Procession. Ils apportèrent un peu de café et quelques viennoiseries que le boulanger le plus proche consentait à leur fournir avant l’ouverture.
C’était il y a près de vingt ans et, aujourd’hui, le petit déjeuner a embelli : ce sont des thermos entiers qui disparaissent pour réveiller les fêtards et récompenser les lève-tôt, des dizaines de croissants et pains au chocolat engloutis par de petits gourmands qui oublient ainsi que la journée va être longue, pour ne plus penser qu’à applaudir au passage de Saint-Georges, des Beubeus, des Dames Nobles ou du Car d’Or.
Car ici, c’est magique. Le public, qu’il soit ami de la Confrérie ou non, est si près des acteurs du cortège, qu’il a presque l’impression d’en faire partie. Et les processionnaires le lui rendent bien, question d’habitude. Saint-Georges salue ici longuement, le timbalier honore le banc du haut de son destrier et les Rolandins ne manquent jamais d’enchanter la foule de quelques notes polyphoniques légères et posées.
Quelques garçons dans le vent, éternels étudiants, se cotisèrent un jour, pour offrir un petit déjeuner aux amis venus admirer la Procession. Ils apportèrent un peu de café et quelques viennoiseries que le boulanger le plus proche consentait à leur fournir avant l’ouverture.
C’était il y a près de vingt ans et, aujourd’hui, le petit déjeuner a embelli : ce sont des thermos entiers qui disparaissent pour réveiller les fêtards et récompenser les lève-tôt, des dizaines de croissants et pains au chocolat engloutis par de petits gourmands qui oublient ainsi que la journée va être longue, pour ne plus penser qu’à applaudir au passage de Saint-Georges, des Beubeus, des Dames Nobles ou du Car d’Or.
Car ici, c’est magique. Le public, qu’il soit ami de la Confrérie ou non, est si près des acteurs du cortège, qu’il a presque l’impression d’en faire partie. Et les processionnaires le lui rendent bien, question d’habitude. Saint-Georges salue ici longuement, le timbalier honore le banc du haut de son destrier et les Rolandins ne manquent jamais d’enchanter la foule de quelques notes polyphoniques légères et posées.
Esprit de famille
Les fondateurs de la Confrérie du Croissant de Saint-Germain ont choisi d’officialiser, non officiellement, leur rendez-vous et vous les reconnaîtrez facilement à leur chemise blanche, ornée d’un croissant d’or sur fond de lance et de queue de Doudou. Ils vous abriteront volontiers sous leur tonnelle si le temps est peu clément et, si votre petit dernier manifeste quelque impatience, il se verra certainement offrir une douceur qui calmera son humeur.
Car si l’organisation, entièrement financée et mise en œuvre par les comparses organisateurs, s’appuie sur des amitiés et des familles qui trouvent là un magnifique moyen de démarrer leur Procession de Montois, le square reste un lieu ouvert qui, grâce à cette initiative pleine d’humour et de calories prend vie dans une ambiance chaleureuse et partage un moment où l’on admire la majesté et le panache de la Procession.
Si d’aventure vous faites sonner votre réveil assez tôt, si vous avez le courage de chanter sous les voûtes gothiques brabançonnes de la Collégiale, poursuivez donc jusqu’au square et venez saluer la Confrérie. Vous ne regretterez pas ce lieu unique, empli de drôles de paroissiens tous dévoués à Sainte-Waudru, Saint-Georges et, bien sûr, Saint-Germain !
Car si l’organisation, entièrement financée et mise en œuvre par les comparses organisateurs, s’appuie sur des amitiés et des familles qui trouvent là un magnifique moyen de démarrer leur Procession de Montois, le square reste un lieu ouvert qui, grâce à cette initiative pleine d’humour et de calories prend vie dans une ambiance chaleureuse et partage un moment où l’on admire la majesté et le panache de la Procession.
Si d’aventure vous faites sonner votre réveil assez tôt, si vous avez le courage de chanter sous les voûtes gothiques brabançonnes de la Collégiale, poursuivez donc jusqu’au square et venez saluer la Confrérie. Vous ne regretterez pas ce lieu unique, empli de drôles de paroissiens tous dévoués à Sainte-Waudru, Saint-Georges et, bien sûr, Saint-Germain !
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