Fiche 1 : Crée ton blaze 2.0
Objectifs :
- Se glisser avec humour dans la peau d’un ou d’une artiste urbain(e).
- Développer sa créativité, son imagination.
- Jouer avec les mots, les sons, le graphisme.
Ligne conductrice :
Beaucoup d’artistes urbains se choisissent un « blaze » ou pseudonyme sous lequel ils et elles créent. Il s’agit d’un nom mais aussi d’une véritable signature graphique, dans laquelle le lettrage a toute son importance. À l’origine, lorsque le graffiti était principalement une pratique illégale, le « blaze » permettait aux artistes de se faire connaître, de manière parfois virale en l’apposant partout dans la ville, tout en conservant l’anonymat.
Quelques astuces pour définir un « blaze » qui claque !
- Faire ni trop long, ni trop court… il faut que ce soit percutant, et facile à retenir.
Penser à MOMO
- Penser à un blaze harmonieux, mélodieux : penser à la sonorité et, de manière visuelle, et l’équilibre entre les lettres.
- Inventer à partir de son nom, prénom ou surnom.
Penser à Oli-B, dont le nom est Olivier Binamé ou Francorama, dont le nom est Franco Égalité
- S’inspirer de mots ou de concepts qui définissent ses goûts, ses intérêts, sa personnalité.
Penser à Blanbec, qui s’est choisi ce nom d’après son côté « sans expérience » au début de sa pratique mais aussi en référence à l’oiseau qui est devenu sa signature
Penser à Noir Artist ou à Pastel, dont l’esthétique est axée autour des couleurs mentionnées
Penser à Poni, dont le nom se réfère à son emblématique queue de cheval
- Partir d’acronymes, de mots en verlan, de jeux de mots, d’abréviations…
Penser à Nean, Iconosaik, Dynam
- Intégrer des chiffres, c’est toujours frais !