Objectifs :

Définir un « modus operandi » facile à suivre et les incontournables auxquels penser pour tout projet de peinture murale urbaine à réaliser avec des élèves.

Ligne conductrice :

Partir du support et du lieu lui-même

Se questionner sur :
  • la spécificité du mur (est-il plutôt vertical, horizontal, long, court, étriqué, vaste, lisse, texturé, en briques, en béton, en pierre, en bois…?),
  • son intégration dans l’espace urbain (est-il caché, mis en évidence, se confond-il avec son environnement ou au contraire, dénote-t-il…?)

Se demander quel sera notre sujet

Et se questionner sur son traitement : figuratif ou non-figuratif ?

  • S’il est figuratif : penser à l’histoire locale, au folklore, aux centres d’intérêt des enfants, à la toponymie, à l’environnement immédiat…
  • S’il est non-figuratif : penser aux couleurs, aux lignes, aux formes, aux motifs, aux gestes, et même, éventuellement à de la musique…

Imaginer un projet préparatoire
Il peut être individuel ou/et collectif

Pour ce projet, il faut tenir compte de :
  • La composition (comment disposer les différents éléments ?)
  • La profondeur (comment la suggérer ou non ?)
  • Les formes et les couleurs (lesquelles utiliser et pourquoi ?)
  • Choisir ses outils et techniques apparentées : Fiches « Détournement d’objets », « Du petit au grand », « Pochoir »
  • Garder des traces

Photographier, dessiner, filmer… les différentes étapes du processus. La progression est importante, et les souvenirs sont précieux.
Exemples de Pica Pica, Nadège Dauvergne, ou encore Andrea Ravo Mattoni qui partagent sur leur page Instagram les étapes de leurs créations