Blancbec, Le Monstrueux, 2019, Rue d’Havré 95 (Mons)
Des formes géométriques abstraites se mêlent à de multiples représentations stylisées. Des végétaux côtoient des personnages aux traits rudimentaires et graphiques, inspirés de jeux vidéo. Une bande verte sinueuse mène le regard de bas en haut et invite le spectateur à parcourir ce discours « mécanique » qui se décline en une prolifération chaotique d’hiéroglyphes et d’éléments identifiables. On découvre une série d’étapes à franchir, d’embûches à éviter, qui ponctuent le chemin de manière ludique. La gamme de couleurs très variée ajoute encore du rythme à la composition.
Blancbec a passé dix ans au sein du mouvement graffiti sous le pseudo VEKS. À la fin des années 1990’, suite à une interpellation des autorités, il s’oriente vers de nouvelles démarches, « illustrant le passage du graffiti hip-hop au néo-graffiti » (A. Grimmeau, Dehors!, Le Graffiti à Bruxelles, CFC Editions, 2011). Il crée alors ses premières toiles emplies d'écritures géométriques aux couleurs vives, d'inspiration graffiti. Ses recherches l’amènent à imaginer son personnage fétiche : un oiseau stylisé inscrit dans un carré. Il est régulièrement exposé et ses travaux apparaissent souvent dans le paysage urbain.
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