Le lierre grimpe du trottoir à la toiture de la maison. Le végétal, sensible à la lumière, offre un panel de verts fascinant. Ces verts traduisent simultanément relief, texture et volume. De cet univers végétal émergent quatre figures humaines fondues partiellement dans le lierre mais soulignées par l’impact du rouge. Ce sont les hommes feuilles du combat dit « Lumeçon ». À l’avant plan, l’enfant feuille armé de sa massue regarde vers l’adulte lui aussi armé mais pas encore dans l’action. En haut, sur les fenêtres murées, deux grandes têtes semblent s’interroger, réfléchir. L’œuvre est réalisée à partir de pochoirs.

Dans le combat dit « Lumeçon », les hommes feuilles sont au nombre de huit. Leur costume est revêtu d’environ deux mille feuilles fraîches de lierre. Ils portent une chemise rouge et une cravate jaune et sont armés d’une massue à picots rouges. Dans le combat, ils soutiennent avec cette massue, la queue du dragon et la dégage lorsqu’elle est imbriquée dans la foule. Au fil du combat, les feuilles de lierre sont arrachées par le public et l’on découvre alors un costume vert avec quelques motifs symboliques. Mons ville minérale se voit alors végétalisée lors du combat dit « Lumeçon » et dans la fresque de Céleste Gangophe.

Céleste Gangolphe, désormais installée à Bruxelles aime collaborer avec le public et d’autres artistes urbains. Elle s’intéresse au rapport qu’entretient l’être humain avec la nature. Fascinée par les motifs, les textures, elle apprécie les lieux qui racontent une histoire

 

Ressources

https://celestegangolphe.com/

https://www.instagram.com/celeste_bxl/

https://www.facebook.com/celeste.gangolphe.peinture.murale.illustration/?ref=bookmarks

http://www.ducassedemons.info/hommes-de-feuilles/index.htm