Poussée par un bras extensible, une main puissante porte une mappemonde. Celle-ci s’ouvre en dévoilant une multitude de petits casiers desquels s’échappent des livres. Leonidas Giannakopoulos évoque ici le concept, l’histoire du mundaneum. À la fin du XIXème siècle, P. Otlet et H. Fontaine eurent comme projet de rassembler tous les savoirs du monde et de les classer. Leur espoir était de faire naître une ville mondiale qui rayonnerait par ses connaissances et apporterait la paix. C’était une sorte de Google avant la lettre. À noter que la fresque se trouve juste en face du bâtiment du Mundaneum. La gamme de couleurs de l’artiste est restreinte : du noir au blanc par l’intermédiaire du gris. L’ensemble de la fresque se détache sur un fond dégradé de bleu. La main très réaliste est faite d’un réseau de hachures ce qui lui donne volume et modelé.

Leonidas Giannakopoulos s’est formé à l’école d’arts d’Athènes. Après avoir réalisé des graffitis durant son adolescence, il est marqué par l’histoire de l’art et la photo vintage. Son univers est teinté de réalisme mais aussi de surréalisme, d’utopie.


Ressources

https://www.instagram.com/leonidas_giannakopoulos/

https://www.facebook.com/p/Leonidas-Giannakopoulos-100027756743138/

https://leonidasgiannakopoulos.gr/

http://www.mundaneum.org/