Dans le talus, d’anciennes crayères témoignent de l’extraction de craie à usage agricole au XIXe siècle. Plus loin, des carrières de silex servaient à fabriquer des pierres à fusil et des faïences fines. Ce site rappelle également l’occupation néolithique des mineurs de Spiennes, établis sur le plateau dès 4000 avant notre ère.
Dans le talus sur votre gauche, au milieu des broussailles, vous devinez un renfoncement. Il s’agit de l’une des anciennes crayères de Nouvelles.
On y a extrait, vers 1884, de la craie, une des seules richesses, avec le silex, du sous-sol de Spiennes et Nouvelles. Si la craie a pu être parfois utilisée dans certaines faïenceries, il est probable que cette exploitation plutôt modeste ait servi aux agriculteurs du village pour l’amendement des champs.
Elle fut longtemps aussi un merveilleux terrain de jeux pour les enfants du village.
Plus loin, un peu avant la ligne de chemin de fer, des carrières de silex pour la production de pierres à fusil furent exploitées, à partir de 1819, par un ancien militaire français, Annet Bigaud, qui proposa ses services au tout jeune régime hollandais. Il clamait avoir trouvé un silex de qualité supérieure !
A Spiennes, près du SILEX’S, des carrières de silex furent exploitées pour les besoins des faïenceries de Nimy, d’Onnaing et des frères Boch à La Louvière. Le silex chauffé et broyé entra quelques temps dans la composition des faïences fines.
Les mineurs de Spiennes ont établi leur village au sommet du plateau. Ils l’ont ceinturé de fossés et de remparts de terre. A cet endroit, proche de l’eau mais en hauteur, ils occupent un point stratégique du paysage...