Dynamité en 1914 et reconstruit en 1919
Développée entre 1868 et 1882, la ligne ferroviaire 109 reliait Mons à Chimay, via Thuin et Beaumont, sur une distance de 80 km.
Initialement conçu pour répondre aux besoins de l’industrie locale, en plein essor à la fin du XIXe s. (production houillère, extraction de craie…), le premier tronçon passant par Nouvelles fut mis en service dès janvier 1868.
Deux ouvrages d’art de cette ligne, le pont à Nouvelles devant vous et celui « de la Vallière » entre Spiennes et Nouvelles, subsistent.
Détruits par l’armée belge au début de la première guerre mondiale, ces deux ponts seront reconstruits en 1919, comme l’indique d’ailleurs un millésime inscrit dans la brique.
La ligne ferroviaire, qui ne sera jamais électrifiée, connaît son apogée dans l’entre deux-guerres. Durant les années 1950, les locomotives cèdent progressivement la place à celles au diesel, mais une décennie plus tard, alors que le bus tend à supplanter le rail, les différentes sections de la ligne 109 fermeront peu à peu.
1964 marque ainsi la fin du service voyageurs.
Seul le tronçon Cuesmes-Harmignies servira encore, et ce jusqu’en 2004, afin de desservir la cimenterie.
En 2022, la ligne est réhabilitée en RAVeL sur 4,5 km entre Cuesmes et Spiennes. Par la suite, ce RAVeL est prolongé jusqu’à l’ancienne gare d’Harmignies.
A partir d’ici, vous pouvez rejoindre Liège ou Charleville Mézières via le réseau des voies lentes !
Ce RAVeL se complète par le réseau Point noeud qui relie la vingtaine de sites Unesco reconnus en Province de Hainaut.
Itinéraires sur www.vhello.be
Juste derrière vous, vous êtes passé près du Pont du Prince, un très ancien point de passage.
Dès le XVIIe s., un pont, appelé tantôt « Pont du Prince », « pont de pierre » ou « Pont du Roy » (carte de Ferraris) enjambait la Wampe.
Selon l’historien Alphonse Gosseries il y avait, sur votre droite, dans le pré situé entre les deux ponts, une cense (ferme) appelée ‘’cense du Pont du Prince’’. Louis XIV la rasa, comme il rasa toutes les maisons de Mesvin, afin d’y déployer son armée lors de la prise de Mons en avril 1691.